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Direction Générale Adjointe 
de la Solidarité Sociale
DISPOSITIF RSA
BILAN 2018
lozere.fr

Table des matières
Introduction
I- Présentation du public allocataire du rSa en Lozère..............................................4
I-1 Un nombre d’allocataires en stagnation .....................................................................................5
I- 2 Une population jeune et isolée...................................................................................................7
I- 3 Une ancienneté dans le dispositif insertion qui tend à décroître.................................................9
I- 4 Une répartition géographique inégale........................................................................................9
II- Les ouvertures ou calculs de droits spécifiques ou dérogatoires................… 11
II-1 Les exploitants agricoles au forfait : La commission rSa agricole.............................................12
II-2 Les étudiants : des situations étudiées au cas par cas.............................................................13
II-3 Les personnes de nationalité européenne.................................................................................13
II-4 Les travailleurs indépendants...................................................................................................13
III- Le dispositif insertion ….................................................................................…...14
III-1 La désignation du référent.......................................................................................................15
III-2 Les parcours d’insertion : des démarches d’insertion contractualisées...................................16
III-2-1 les Équipes Pluridisciplinaires : lieu d’échanges
III-2-2 La Commission Départementale d’Insertion
III-3 Les contrats aidés : un levier vers l’insertion...........................................................................21
III-4 Les actions du Programme départemental d’insertion.............................................................23
III-5 Les aides financières...............................................................................................................24
IV- Les dépenses réalisées par le Département au titre du rSa …..........................26
IV-1 Les dépenses liées à la prestation : en augmentation.............................................................27
IV-2 Les dépenses liées à l’insertion..............................................................................................28
Conclusion
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Service Insertion

Depuis   le   1er   juin   2009,   le   Revenu   de   Solidarité  Active   (rSa)   s’est   substitué   au  dispositif   du
Revenu Minimum d’Insertion (RMI) et de l’Allocation Parent Isolé (API), en application de la loi du
1er décembre 2008.
Au Conseil départemental de la Lozère, c’est la Direction du Lien Social, et plus particulièrement le
service insertion, qui pilote ce dispositif : gestion de l’ouverture et du calcul des droits, mise en
place de l’accompagnement des bénéficiaires dans leur projet d’insertion, pilotage des actions
d’insertion développées sur le département, construction des partenariats.
Le rSa est une allocation versée par les organismes payeurs que sont la Caisse Commune de
Sécurité Sociale (CCSS) et la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Elle est calculée à partir des
revenus du foyer du trimestre précédent.
Cette allocation peut compléter des revenus d’activité ou offre un minimum de ressources aux
foyers les plus démunis.
Depuis 2016, le rSa n'a plus qu'une seule composante. Le rSa activité, qui était versé par l’État et
qui venait compléter des ressources d'activité, a disparu au profit de la Prime pour l'Activité. Celle-
ci résulte d'une fusion entre la prime pour l'emploi et le rSa activité.
Chaque   année,   le   service   insertion   rédige   un   bilan   d’activité   du   dispositif   rSa.   Ce   document
présente des données quantitatives sur la situation des allocataires et de leurs ayants-droits mais
propose également un état des lieux du dispositif rSa en Lozère tant en termes d’orientation que
d’accompagnement dans le cadre du Programme Départemental d’Insertion.
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Service Insertion

I- Présentation du public allocataire du rSa en Lozère
Direction du Lien Social 
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Service Insertion

link to page 5 link to page 5 Fin décembre 2018, la Lozère compte 1 229 allocataires1 du rSa. Si l’on ajoute les ayants droits
(conjoints, enfants), ce sont 2 071 lozériens, dont 1 391 adultes (allocataires et conjoints), qui
bénéficient de cette prestation, soit 2,71 %2 de la population totale.
I-1 Un nombre d’allocataires en stagnation
Pour rappel, depuis 2016, le rSa avec une composante activité n'existe plus suite à la création de
la prime pour l'activité, fruit d'une fusion entre la prime pour l'emploi et le rSa activité.
Depuis, le rSa n'a plus qu'une seule composante et est uniquement versé par le Département.

Déc 2018
1229
En   2018,   le   nombre   de   foyers
Déc 2017
1244
bénéficiaires   du   rSa   est   en
Déc 2016
1200
légère   diminution   par   rapport   à
Déc 2015
572
l'année dernière : – 1,2 %, même
1227
s'il reste à un niveau élevé.
Déc 2014
546
1143
Déc 2013
468
1161
Déc 2012
434
938
Avec composante socle 
Moyenne (Avec composante 
Déc 2011
481
889
socle )
Activité seulement
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
Le rSa est une allocation complexe qui dépend de la composition familiale, de la réglementation en
vigueur en termes d'accès et de calcul de l'allocation … Le suivi et l'analyse des évolutions de
l'allocation en devient difficile.
2500
Ainsi, si on compare le nombre de
2203
2181
foyers bénéficiant de l'allocation par
2071
rapport   au   nombre   de   personnes
2000
couvertes   par   cette   allocation,   les
Nombre de foyers alloca-
évolutions sont à l’opposé.
1500
1400
1426
1391
taires du rSa
1200
1244
1229
Nombre de personnes 
Entre décembre 2016 et décembre
couvertes par l'allocation
2018, si le nombre de foyers ayant
1000
Dont nombre d'adultes 
ouverts   des   droits   au   rSa   a
concernés (allocataires et 
conjoints)
augmenté de  2,4 %,  le nombre  de
500
personnes couvertes par l'allocation
est en diminution de près de 6 %.
0
Pour   autant,   le   nombre   d'adultes
Déc 2016
Déc 2017
Déc 2018
composants   le   foyer   est   quasi
identique.
1– L’allocataire est la personne qui perçoit l’allocation en son nom propre. Au sein d’un même foyer, une personne est désignée comme
allocataire, les autres membres du foyer (conjoint et enfant(s)) sont ses ayants droits. Les allocataires et les ayants-droits constituent
les bénéficiaires du rSa. Données tirées de ELISA.
2– Basé sur la population totale du département selon l'INSEE en 2015 (76 309 habitants)
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Par ailleurs, on peut aussi analyser le nombre de foyers allocataires du rSa sous le prisme de la
conjoncture   et   mettre   en   parallèle   cette   donnée   avec   l'évolution   du   nombre   de   demandeurs
d'emploi en démarche d'insertion.
En effet, ne demandent le rSa que les personnes qui sont sans ressources, (dans ce cas le rSa est
la   seule   source   de   revenus),   ou   avec   de   faibles   ressources,   (dans   ce   cas   le   rSa   vient   en
complément).
On peut donc penser que si le nombre de demandeurs d'emploi augmente, le nombre de foyers au
rSa suit la même trajectoire.
Cette   courbe,   émanant   de   l'observatoire
régional   de   l'emploi   Occitanie3,   montre
l'augmentation   du   nombre   de   demandeurs
d'emploi depuis 2008.
Entre 2016 et 2018, le nombre de demandeurs
d'emploi des catégories A, B et C4, passe de
4126   (décembre   2016)   à   4460   (décembre
2018), soit une augmentation de 8 % en trois
ans.
Sur   la   même   période,   le   nombre   de   foyers
ayant ouverts des droits au rSa a augmenté de
2,42 %. 
Ainsi,   les   deux   courbes   ont   une   évolution
similaire mais  moins  marqué pour le suivi du
rSa.
Enfin, le nombre de foyers allocataires du rSa est en constante évolution mois par mois tout au
long de l'année. En effet, les droits rSa sont en relation directe avec la situation des allocataires.
Un allocataire travaillant verra son droit révisé et éventuellement clôturé. Un allocataire qui ne met
pas à jour sa situation, verra son droit non calculé.
Au final, le suivi de l'allocation rSa, est particulièrement compliqué au regard de tous ces éléments
et le travail conjoint effectué et à développer avec les organismes payeurs en permet une analyse
conjointe.
3 Source statistiques, Etudes et évaluations – observatoire régional de l'emploi
4 La catégorie A regroupe les demandeurs d'emploi tenus de rechercher de l'emploi et sans activité
Les catégories A, B et C regroupent tous les demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi et ayant ou non 
exercé une activité
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Service Insertion

link to page 7 I-2 Une population jeune et isolée
L
  'âge de l'allocataire principal  :
Ce graphique est basé sur l'âge de l'allocataire principal du foyer bénéficiaire du rSa5.
400
La majorité d’entre eux ont entre 25 et
350
50 ans.
300
250
200
Pour   plus   de   55   %   des   foyers
363
150
319
bénéficiaires   du   rSa,   l’allocataire
240
100
185
principal a entre 30 et 49 ans.
50
96
0
26
<25 ans
25 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 59
>60 ans
Le graphique ci-dessous fait apparaître l'évolution du rapport entre l'âge et le nombre de foyers au
rSa sur les trois dernières années. On constate ainsi peu d'évolution. La répartition reste stable sur
ces trois années. 
100%
7%
7%
8%
90%
18%
19%
80%
20%
70%
> 60 ans
60%
28%
27%
26%
Entre 50 et 59 ans
50%
Entre 40 et 49 ans
Entre 30 et 39 ans
40%
entre 25 et 29 ans
30%
31%
30%
30%
< 25 ans
20%
10%
13%
15%
15%
0%
4%
2%
2%
Déc 2016
Déc 2017
Déc 2018
L
  e rSa jeune  :
Le rSa est ouvert, depuis 2011, aux jeunes de moins de 25 ans, sans enfants. On parle alors de
rSa jeune. En Lozère, en décembre 2018, seul un jeune percevait le rSa jeune versé par la CCSS.
15
On   peut   remarquer   une   large   diminution   depuis   ces
10
dernières   années.   En   effet,   en   2016,   4   personnes
5
bénéficiaient du rSa jeune (3 relevant de la MSA et 1 de la
CCSS)   et   en   2015,   12   personnes   percevaient   du   rSa
0
jeune.
2015
2016
2017
2018
Le peu de personnes relevant du rSa jeune est lié aux conditions d’octroi de cette prestation : il
faut   avoir   travaillé   à   temps   plein   deux   ans   au   cours   des   trois   années   avant   la   demande   de
l’allocation.
5
Données ELISA
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Service Insertion

link to page 8 L
  a situation familiale  :
91 % des allocataires du rSa vivent seuls avec ou
sans   enfants.  
La   majorité   d’entre   eux   vit   sans
enfants (66 %).
816
Le plus souvent, les personnes seules sans enfants
sont   des   hommes   (71   %).   Au   contraire,   les
299
personnes   seules   avec   enfants   sont   en   grande
114
48
majorité des femmes (88 %).
Cple av ec enf ts
Pers seule av ec enf ts
Cple sans enf ts
Pers seule sans enf ts
Cette répartition reste stable depuis plusieurs années.
Dans le détail, depuis 2016, le pourcentage des personnes seules sans enfants par rapport au
nombre total de foyers au rSa ne cesse d'augmenter, passant de 60 % en décembre 2016 à 66 %
en décembre 2018.
I- 3 Une ancienneté dans le dispositif insertion qui tend à décroître
Sur les 2 071 lozériens percevant du rSa en décembre 2018, 1 391 adultes (allocataires et
conjoints) sont concernés par la démarche d'insertion, soit 67 %.

70
67
65
64
65
Nb de personnes couvertes par le 
droits
2203
2181
60
2071
Dont nb d'adultes
% d'adultes sur le nbre de personnes 
1400
1426
1391
couvertes
55
50
Déc 2016
Déc 2017
Déc 2018
Sur   ce   graphique,   on   voit   bien   que   le   pourcentage   d'adultes   couverts   par   l'allocation   est   en
constante augmentation ces trois dernières années, passant de 64 % à 67 %.
En 2018, sur les 1 391 adultes, 1 371 étaient dans le champ des droits et devoirs(98,6%).
Ce   sont   à   ces   personnes   que   seront   proposés   des   accompagnements   en   vue   de   la
définition et mise en œuvre de leurs projets. 
Les personnes qui ne sont pas dans le champ des
droits et des devoirs exerce une activité pour laquelle les revenus sont supérieurs à 500€/mois.
Sur   les   trois   dernières   années,   le
1400
pourcentage des personnes dans le champ
1200
des droits et des devoirs en décembre par
1000
Nb d'adultes couv erts par 
le droit
rapport aux adultes couverts par l'allocation,
800
Nb de personnes dans le 
reste élevé (entre 97 % et 99 %).
600
champs des droits et des 
400
dev oirs
Cela signifie que, lors du focus porté sur le
200
dispositif   rSa   en   décembre   de   chaque
0
année,   quasi   tous   les   adultes   doivent   être
2016
2017
2018
accompagnés   car   relevant   de   l'obligation
d'insertion.
6
Sont considérées dans le champ des droits et des devoirs, toutes personnes vivant dans un foyer qui perçoit du rSa et dont les
ressources propres sont inférieures à 500 €/mois
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Service Insertion



La durée d’inscription dans le dispositif rSa qui tend à décroître
Le graphique ci-contre montre la répartition des
12%
foyers   allocataires   du   rSa   selon   l'ancienneté
12%
Moins de 6 mois
dans le dispositif rSa.
36%
De 7 à 12 mois
De 13 à 24 mois
De 25 à 48 mois
16%
Ainsi, on remarque que 36 % des foyers dans
Plus de 49 mois
le champ des droits et des devoirs sont dans
le dispositif du rSa depuis plus de 4 ans.
 En
24%
décembre 2017, on en dénombrait 41 %.
Comme l'année précédente,  les personnes qui sont dans le dispositif rSa depuis plus de
deux ans sont légèrement moins nombreuses cette année
. On en décomptait 67 % en 2016 ;
61 % en 2017 et 60 % en 2018.
Il est convenu par tous, qu'il est de plus en plus difficile de s'insérer dans le monde du travail
lorsque   le   temps   non   travaillé   s'accroît,   les   freins   à   l'emploi   augmentent.   Ce   constat   est   à
rapprocher de la problématique d'insertion des chômeurs de longue durée et se retrouve dans la
situation des bénéficiaires de l'ASS. Toutefois, la diminution depuis 2016, du nombre de personnes
dans le dispositif rSa depuis plus de 2 ans sous-entend que les accompagnements renforcés mis
en place pour accompagner les personnes au rSa permettent de lever les freins à l'emploi et pour
une partie d'entre elles de sortir du dispositif rSa : par le travail ou par l'accès aux droits.
I- 4 Une répartition géographique inégale
Les allocataires du rSa sont différemment répartis sur le territoire. On remarque que Marvejols, St
Chély, Langogne, Florac et Mende regroupent le plus de foyers bénéficiaires du rSa.
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Service Insertion


Les   allocataires   du   rSa   restent   majoritairement   concentrés   sur   certaines   communautés   de
communes. Cette répartition est identique depuis plusieurs années.
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II- Les ouvertures ou calculs de droits spécifiques ou dérogatoires
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Service Insertion

Le service insertion a en charge des ouvertures de droit au rSa non déléguées aux organismes
payeurs.   Cela   concerne   les   publics   suivants :   exploitants   agricoles   au   forfait,   étudiants   et
personnes de nationalité européenne.
I I-1 Les exploitants agricoles au forfait  : La commission rSa agricole
Le revenu de Solidarité active (rSa) a été mis en place en juin 2009 suite au vote de la loi du
1er   décembre   2008   généralisant   le   rSa   et   réformant   les   politiques   d’insertion.   Cette   loi,
contrairement à celle sur le Revenu Minimum d’Insertion, permet d'ouvrir des droits aux exploitants
agricoles au réel ou au forfait. Toutefois, la prise en compte, dans le calcul des ressources, de
l'Indemnité   de   Compensation   du   Handicap   Naturel   (ICHN)   exclue   en   principe   la   majorité   des
exploitants au forfait du bénéfice du rSa. 
Dès 2009, le Département de la Lozère a souhaité permettre l’accès au rSa à tous les exploitants
en difficulté économique quel que soit leur statut fiscal. Afin d’apprécier avec justesse la situation
économique   de   l'exploitation   et   les   ressources   du   foyer,   le   service   insertion   fait   appel   à   la
commission   « rSa   agricole ».   L'examen   en   équipe   pluridisciplinaire   des   situations   les   plus
complexes permet de proposer à la Présidente du Conseil départemental un avis éclairé.
Cette commission est en place depuis 2010, suite à la délibération de la Commission permanente
du Conseil départemental du 10 janvier 2010.
En 2017, la composition de la commission a évolué afin d'avoir un regard plus global sur les
situations en faisant appel à des expertises complémentaires. Ainsi, la Direction Départementale
de Territoires ne participe plus au profit du CERFRANCE pour l'expertise économique. Ainsi, la
commission   fait   des   propositions   qui   s'appuient   sur   une   expertise   sociale,   technique   et
économique de la situation de l'exploitant agricole.
L'essentiel   de   l'activité   de   la   commission   consiste   à   étudier   chaque   situation   au   regard   de
l'évaluation socio-professionnelle réalisée par les assistantes sociales MSA, avant de statuer sur
une demande de neutralisation du Bénéfice Agricole Forfaitaire et des primes. Dans tous les cas,
les revenus disponibles sont pris en compte pour le calcul du rSa. Toutefois, très souvent, ces
revenus sont inexistants, les bilans présentant des déficits ou des situations d’endettement.
En 2018, cette commission s’est réunie 3 fois et a étudié 19 dossiers d'exploitants au forfait
(5   sont   en   couple   avec   enfants   et   14   sont   seuls   sans   enfants).  Le   nombre   de   demande   de
neutralisation est en baisse par rapport aux années précédentes. En effet, la commission a étudié
50 dossiers en 2015, 38 en 2016 et 22 en 2017. Il est probable que cette tendance provient de
l'ouverture   des   droits   à   la   Prime   pour   l'activité   qui   permet   aux   exploitants   de   percevoir   une
allocation pour valoriser leur travail et qui ne demandent donc pas le rSa.
Sur ces 19 situations étudiées, 16 accords ont été donnés pour déroger aux conditions d'ouverture
du droit. Un dossier a été ajourné. 2 dossiers ont été rejetés.
Sur les 16 accords, seulement 2 ont fait l’objet d’un calcul de ressources. Pour les autres dossiers,
les ressources retenues sont nulles compte-tenu du montant important de dettes sur l'exploitation
ou au regard du revenu disponible nul.
Sur les 19 demandes étudiées en commission, nous en avons identifié 11 en renouvellement et 8
en première demande. Les 2 dossiers rejetés concernent des demandes de renouvellement. Le
dossier ajourné et non étudié en 2018 concerne une nouvelle demande.
On constate que les situations sont des situations de fragilité qui ne permet pas aux exploitants de
vivre de leur activité : dettes, séparation, maladie, conflit de voisinage, aléas climatiques… Les
ouvertures de droits rSa permettent la mise en place des droits annexes et sont souvent couplées
à   des   accompagnements   spécifiques   et   coordonnés,   notamment   autour   du   dispositif   AGIR
ENSEMBLE.
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I I-2 Les étudiants  : des situations étudiées au cas par cas
La loi sur le rSa exclut du dispositif insertion les étudiants. Toutefois, le législateur a prévu la
possibilité au Président du Conseil Départemental de déroger sous conditions d’insertion.
Ces dossiers passent systématiquement en Commission Départementale d’Insertion (CDI). Les
personnes   sont   invitées   à   présenter   leur   situation   et   leur   projet   devant   les   membres   de   la
commission.
Au cours de l’année 2018, 4 ouvertures de droit pour un étudiant ont été accordées. 
II-3 Les personnes de nationalité européenne
Le Département n’a pas délégué l’ouverture de droit pour les personnes de nationalité européenne
aux organismes payeurs. Dès qu’une personne étrangère UE dépose une demande de rSa, la
CCSS ou la MSA interpelle le Département pour un avis sur l’ouverture des droits. De manière
générale, de très nombreux départements ont gardé cette compétence.
Pour ouvrir un droit au rSa, il faut que la personne de nationalité européenne réponde à trois
critères :
1- Remplir les conditions du droit au séjour, lui-même basé sur deux conditions : la détention de
ressources suffisantes pour vivre (il s’agit de ressources d’un montant équivalent au rSa) et une
assurance maladie (ne pas dépendre de la Couverture Maladie Universelle ou de l'Aide Médicale
Etat)
2- Avoir une résidence en France depuis au moins 3 mois
3- Ne pas être entré en France pour y chercher du travail et s’y maintenir à ce titre
Le service insertion étudie les dossiers en fonction de ces trois points. Très souvent un échange
téléphonique est nécessaire avec la personne pour mieux comprendre son parcours depuis son
entrée en France.
Sur l’année 2018, 13 ressortissants européens ont demandé le rSa. 11 ont reçu un accord
pour  une  ouverture  de  droit.
  Une  fois  l’ouverture  des  droits  au  rSa validée,   les  allocataires
basculent dans le parcours d’insertion comme tout autre bénéficiaire du rSa.
II-4 Les travailleurs indépendants
À compter du 1er janvier 2016, compte-tenu de l’arrêt du rSa activité, et de la mise en œuvre de la
prime   pour   l’activité,   le   calcul   des   ressources   pour   les   auto-entrepreneurs   a   été   délégué   aux
organismes payeurs.
En   2018,   nous   recensons   110   personnes   bénéficiaires   du   rSa   exerçant   une   activité
indépendante et qui n'ont pas le statut de micro-entreprise.
Ces données sont quasi similaires aux années précédentes. En effet, en 2016, on comptabilisait
109 personnes ayant une activité indépendante et 112 en 2017.
Les ressources retenues s'appuient sur le
chiffre   d’affaires   auquel   est   appliqué   un
abattement   selon   le   type   d’activité.
(prestation   de   service,   activité   libérale,
0 €/mois
vente…).
Entre 1 et 600 €/mois
Entre 601 et 1000 €/mois
Les   ressources   retenues   sont   pour   la
>1001 €/mois
majorité   des   travailleurs   indépendants   en
dessous de 600 €/mois.

0
5
10
15
20
25
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40
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III- Le dispositif insertion
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Depuis  plusieurs années,  un  effort   important   est  réalisé  par le   Département   pour  permettre  à
l’ensemble des personnes bénéficiaires du rSa de se voir proposer un parcours d’insertion. Les
démarches définies s’appuient sur l’ensemble des politiques de droit commun mais également sur
les actions proposées au titre du Programme Départemental d’Insertion (PDI).
Le   dispositif   départemental   d’insertion   tel   que   défini   par   la   convention   d'orientation   et
d'accompagnement signée par le Département, l’État, la MSA, la CCSS, Pôle Emploi, la Maison
de   l'Emploi   et   de   la   Cohésion   sociale   et   le   Centre   d'accueil   des   Demandeurs   d'Asile   est
opérationnel depuis 2011. Cette convention a été révisée en 2017 afin d'intégrer les nouvelles
modalités de demandes de rSa par voie dématérialisée et le nouveau dispositif de sanctions liées
au non respect des obligations.
Le PDI a été renouvelé en 2013 jusqu’en 2017, puis prorogé pour une année supplémentaire
jusqu’en décembre 2018. Il s'articule autour de 3 axes : social, emploi et parcours d'insertion. Une
fiche transversale a été ajoutée avec des actions autour de l'accès aux droits.
Par ailleurs, le Pacte Territorial pour l’Insertion (PTI) a été rédigé en 2014. Il est signé sur le
premier   semestre   2015   jusqu’en   2017,   puis   prorogé   une   année   supplémentaire,   jusqu'en
décembre 2018. Il définit la politique départementale d’accompagnement social et professionnel,
recense   les   besoins   ainsi   que   l'offre   locale   d'insertion   et   planifie   les   actions   d'insertion
correspondantes.
Comme prévu par la loi du 1er décembre 2008, les personnes bénéficiaires du rSa sont dans le
champ des droits et des devoirs lorsqu'ils vivent dans un foyer dont les ressources sont inférieures
au montant forfaitaire du rSa et qu’ils perçoivent à titre individuel des revenus d’activité inférieurs à
500 euros/mois. Ils bénéficient alors de l’accompagnement d’un référent unique désigné par la
Présidente du Conseil départemental, via le service insertion.
III-1 La désignation du référent 
Jusqu’en avril 2017, la désignation d'un référent était organisée sur la base d'un échange avec la
personne. Toutes les 6 semaines sur chaque territoire, des réunions collectives étaient animées
par un assistant social du département et un conseiller Pôle Emploi. Puis, un entretien individuel
permettait d'associer la personne au choix de son référent et d'échanger sur son projet d’insertion.
Fin 2016, nous avons fait le bilan de cette organisation et constaté que le taux de présence était
faible (40%). De surcroît, le délai entre l'ouverture du droit et la désignation d'un référent était trop
long. Aussi, cette organisation devait être modifiée. 
De   fait,   à   compter  d'avril   2017,   la   désignation   d'un   référent   se   fait   en   concertation   suite   aux
Équipes Pluridisciplinaires Restreintes (EPR) avec Pôle Emploi et le service social départemental,
sur la base des données socio-professionnelles remplies lors de la demande de rSa (questions
autour du logement, du niveau de formation, des difficultés d'insertion), des données du dossier du
demandeur d'emploi et de situation familiale de la personne.
L
  e type de référent  :
Les orientations des bénéficiaires du rSa dans le champ des droits et devoirs sont faites dans trois
domaines :

   E
  mploi  : Le référent désigné est Pôle Emploi si les personnes sont inscrites à Pôle Emploi
et immédiatement employables

   S
  ocio-professionnel  : Le projet de la personne est de retrouver un emploi mais il existe des
freins périphériques à l'emploi. Dans ces situations, le référent pourra être AIPPH48. Si la
personne   a   mois   de   26   ans,   le   référent   sera   la   Mission   Locale.   Et   en   enfin,   tous   les
exploitants agricoles sont orientés sur l'assistant social de la MSA.

   S
  ocial  : La personne a un projet de création d’activité ou connaît des problématiques qui
doivent   être   résolues   avant   un   accompagnement   à   l’emploi.   Le   référent   sera   alors   un
assistant de service social du Département.
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N
  ombre d'orientations  :
Sur toute l'année 2018, 638 personnes ont été orientées.
Ce sont de nouvelles personnes bénéficiaires du rSa, ou des personnes qui entrent de nouveau
dans le dispositif et pour lesquelles il est nécessaire de faire un point d'étape afin d'évaluer la
situation et de désigner un référent adapté à la nouvelle situation.
En 2017, nous avions désigné un référent pour 643 personnes.
Sur  les  638  orientations,   58 %  le  sont  vers  un  référent  emploi   et 42 %  vers  un  référent
social :

   40 % vers Pôle Emploi,
   18 % vers un référent emploi hors Pôle Emploi
258
265
Pôle Emploi
                       (Mission Locale, AIPPH, MSA, CCI),
Réf érent Emploi 
hors Pôle Emploi
   42 % vers le Service social du département
115
CD48
Les orientations sont sensiblement identiques à l'année précédente, même si on constate une
augmentation des orientations vers un référent emploi et par voie de conséquence, une diminution
des orientations vers un référent social. Cette donnée peut s'expliquer par le fait que depuis mi-
2018, le Département a retenu la Chambre du Commerce et de l'Industrie pour être le référent des
travailleurs indépendants bénéficiaires du rSa. Ainsi, les orientations de ce public ne se font plus
par défaut vers le service social. Par ailleurs, ce chiffre traduit bien la volonté du Département
d'accompagner le plus possible les personnes vers l'emploi.
Le taux d’orientation vers le service social est important. Cela peut s’expliquer par l’augmentation
du nombre de chômeurs de longue durée et donc une précarisation de cette même population. En
2018, 72 % des personnes dans le dispositif rSa depuis plus de 5 ans ont un référent social.
Le Département souhaite permettre aux personnes dans le champ des droits et des devoirs de
s'inscrire dans un parcours d'accompagnement le plus tôt possible après l'ouverture des droits
rSa. Pour cela, il convient de suivre le délai7 d'orientation. Ainsi, en Lozère, ce délai reste élevé,
même s'il a bien diminué depuis 2010. En effet, il était de 254 jours, il est de 118 jours en 2018.
Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention de la pauvreté, un travail avec l'ensemble
des partenaires doit être mené pour diminuer ce délai.
I II-2 Les parcours d’insertion  : des démarches d'insertion contractualisées
Les   bénéficiaires   du   rSa   dans   le   champ   des   droits   et   devoirs   doivent   s’investir   dans   des
démarches   d’insertion   identifiées   avec   le   référent   et   formalisées   dans   un   Plan   Personnalisé
d’Accès à l’Emploi (PPAE) pour les demandeurs d’emploi dont le référent est Pôle Emploi ou un
Contrat   d’Engagements   Réciproques   (CER)   pour   les   personnes   orientées   vers   les   autres
référents.
En décembre 2018, 89 % des personnes dans le champ des droits et des devoirs étaient
orientées sur un référent : pôle emploi pour un quart d'entre elles, un référent emploi autre
que Pôle Emploi pour 20 % d'entre elles et un référent social pour 55 %.

En décembre 2018, 506 CER étaient en cours pour tous ceux qui ont un référent autre que
Pôle Emploi. 
Quant à ceux qui ont pour référent Pôle Emploi, les conseillers établissent un PPAE
pour l’ensemble des demandeurs d’emploi.
Ainsi,  72 % des personnes percevant le rSa, dans le champ des droits et des devoirs en
décembre 2018 étaient inscrites dans des démarches d’insertion.
 Cette donnée est en légère
diminution par rapport à l’année dernière.
7
Il s'agit du délai entre l'ouverture des droits rSa et l'orientation de la personne vers son référent.
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Afin d’accompagner les parcours d’insertion, cinq Équipes pluridisciplinaires sont organisées sur
les   cinq   centres   médico-sociaux   et   une   Commission   Départementale   d’Insertion   se   réunit   à
Mende.
I II-2-1 Les Équipes pluridisciplinaires   : un lieu d’échanges
Les Équipes pluridisciplinaires Restreintes  sont consultées préalablement aux décisions de
réorientation   vers   les   organismes   d’insertion   sociale   ou   professionnelle   et   aux   demandes   de
réduction ou de suspension de l’allocation prises au titre de l'article L. 262-37. Les partenaires de
l’insertion peuvent aussi mettre à l’ordre du jour une situation complexe qui les interpelle, qui
nécessite du lien ou de la coordination entre partenaires. Ces instances sont des lieux de conseil
technique,   d’échanges   et   de   propositions.   Les   membres   de   l'EPR   peuvent   recevoir   des
bénéficiaires pour expliciter leur projet d’insertion, les aider à se remobiliser ou effectuer un rappel
des droits et devoirs.
L
  e groupe consultatif  :
En 2018, la dynamique autour de la participation s'est un peu essoufflée compte-tenu d'un
manque d'animation.
 
Le groupe consultatif s'est rencontré à deux reprises. Il est constaté un manque de mobilisation
des personnes au rSa. Aussi, il a été décidé que pour 2019, les membres du groupe iraient à la
rencontre de leurs pairs pour susciter l'envie d'adhérer au groupe consultatif.
Enfin,   certains   membres   du   groupe   sont   devenus   membres   des   EPR   sur   Mende,   St   Chély,
Marvejols et Florac.
Les sanctions sur le droit rSa :
Début 2017, nous avons mis en place un nouveau dispositif de sanction, pour les personnes qui
ne respectent pas leurs obligations afin de la rendre plus dynamique et de mobiliser au plus tôt la
personne dans son parcours d'insertion.
La sanction sur le droit rSa a été divisée en trois paliers.
Le premier palier permet d'actionner une sanction niveau 1, à savoir réduction du droit de 25% sur
deux   mois.   Cette   décision   est   prise   lors   des   EPR   quand   la   personne   n'a   donné   suite   ni   aux
convocations du référent, ni à celle du service insertion.
Puis, le deuxième niveau de sanction est pris à l'issue de ces deux mois, après convocation en
CDI non honorée. Il s'agit de suspendre 50% ou la totalité du rSa pendant deux mois.
Enfin,   passé   ce   délai,   sans   mobilisation   de   la   personne,   nous   demandons   la   radiation   des
personnes de la liste des bénéficiaires du rSa.
Sur l'année 2018, sur 39 situations, nous avons appliqué une sanction de niveau I, et sur 27
dossiers nous avons appliqué la sanction de niveau II
 et enfin, nous avons radié 3 personne
de la liste des bénéficiaires du rSa.
On remarque que le nombre de
45
sanctions   sur   le   droit   rSa   a
40
augmenté   depuis   l'année
35
dernière. Ceci est le reflet de la
30
Nb de sanctions niveau I nouvelle   organisation   sur   la
25
Nb de sanction niveau II
question.   Les   sanctions   sont
20
39
Nb de radiations
appliquées au plus tôt dans les
15
27
10
25
20
accompagnements   afin   de
5
remobiliser   la   personne   dans
0
son parcours d'insertion.
2017
2018
Par ailleurs, ces données sont aussi le résultat d'un meilleur suivi des parcours d'insertion et de
l'utilisation de la sanction comme levier.
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D'ailleurs, les personnes qui se réinscrivent dans un accompagnement peuvent demander la levée
de la sanction en EPR ou en CDI selon le niveau de sanction appliquée. Ainsi, au cours de l'année
2018, nous avons rétablit les droits de 28 personnes.
Ces données laissent supposer que la sanction remplit son objectif. Les personnes se mobilisent
suite à une réduction ou une suspension de droit. D'ailleurs, on remarque sur le graphique ci-
dessus que le deuxième niveau de sanction est moins souvent appliqué que le premier, ce qui
signifie que le premier niveau a suffit pour remobiliser la personne.
L
  'activité des EPR  :
En 2018, 29 EPR ont été organisées pour étudier 251 dossiers.
300
Ce chiffre est en augmentation par
250
rapport aux années précédentes.
200
Nbre d'EPR
150
Cette   évolution   est   due   aux
251
100
Nbre de dosiers 
194
changements   d'organisation   des
examinés
50
115
sanctions et à la mise en œuvre
0
21
24
29
d'un outil d'aide à l'orientation qui
2016
2017
2018
permet   d'objectiver   les   freins   à
l'emploi   et   qui   se   répercute   sur   les   changements   de   référents.   Par   ailleurs,   en   2018,   le
Département   a   mis   en   place   le   choix   d'un   nouveau   référent   (la   CCI),   ce   qui   a   généré   de
nombreuses réorientations.
Le taux de présence des allocataires reste faible 24 % et
45%
ne cesse de diminuer
40%
Si   les   référents   tentent   d'accompagner   au   mieux   les 35%
personnes, de s'adapter à leurs besoins, il est difficile de les 30%
impliquer dans les parcours d'insertion. Les rendez-vous non 25%
honorés sont nombreux. Il en est de même en EPR.
20%
En 2018, sur l’ensemble des EPR, 117 personnes ont été
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
invitées à présenter leur situation mais seulement 50 se
sont présentées.
55%
Ce taux de présence diffère selon
35%
Mende
les territoires.
Marv ejols
50%
St Chély  d'Apcher
Langogne
28%
Florac
42%
Quand une personne ne vient pas en EPR et ne s’excuse pas, le service insertion l'invite à venir
présenter sa situation devant les membres de la  Commission Départementale d’Insertion (CDI).
Suite aux EPR de 2018, 24 situations ont été orientées vers le bureau de la CDI, pour une
sanction niveau II.

Direction du Lien Social 
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Service Insertion

L'EPR est aussi le lieu des changements de référents. 
Sur 2018, l'EPR a validé 94 changements de référents. Le changement de référent est actionné
quand :
– le référent est le service social, mais finalement toutes les problématiques sociales sont levées
et le projet d'insertion s'axe essentiellement sur l'emploi, ou que la personne a changé son statut
(création de l'entreprise, installation comme exploitant agricole)
– le référent est Pôle Emploi est que la personne n'est plus inscrite à Pôle Emploi
– le référent est la MSA, mais que la personne n'est plus exploitante agricole
– le référent est emploi (AIPPH, CCI ou MLL) mais que la personne a d'autres difficultés à régler
auparavant, ou qu'elle n'a plus l'âge pour rester à la MLL
En 2018, 14 décisions de changement de référent de plus que l'année dernière. Il s'agit là du reflet
de la possibilité d'orienter vers la CCI et de l'application de l'aide à l'orientation.
L
  es Equipes Pluridisciplinaires Plénières (EPP)  :
En 2018, il n'y a pas eu d'organisation des EPP, car les structures partenaires ont été largement
sollicitées au titre du travail sur le Schéma Départemental Unique des Solidarités. A ce titre, des
réunions ont été organisées ce qui a permis de faire le bilan des actions mises en œuvre dans le
cadre de l'insertion, et de faire des propositions de nouvelles actions pour répondre au mieux aux
nouveaux besoins des personnes en insertion.
III-2-2 La Commission Départementale d’Insertion
Le bureau de la CDI se réunit tous les mois. Les membres reçoivent les bénéficiaires du rSa pour
des demandes de dérogation –  étudiants, travailleurs indépendants -, pour des recours et des
demandes de remise de dette portant sur une somme supérieure à 3 fois le montant du rSa pour
un allocataire ou des décisions de réduction/suspension du droit.
En 2018, la CDI s’est réunie à 11 reprises 120
pour examiner 99 demandes.
100
Le   nombre   de   situations   examinées   diffère 80
chaque année, mais de manière globale, on 60
constate   une   augmentation   du   nombre   de
106
99
dossiers   étudiés,   si   on   fait   exception   de 40
67
64
2016,   année   au   cours   de   laquelle   de 20
nombreux   dossiers   de   suspicion   de   fraude
0
ont été étudiés par la CDI.
2015
2016
2017
2018
Lorsqu'il s'agit de l'étude d'un dossier dans le cadre du suivi du parcours d'insertion (mise en
œuvre de sanctions, levée de sanctions), les personnes sont invitées à présenter leur situation
devant les membres de la CDI.
Ainsi, en 2018, sur les 99 situations évoquées, 70 personnes ont été convoquées. Seulement 28
d'entre elles se sont présentées et 9 se sont excusées, soit un taux de présence de près de 40 %.
Comme pour les EPR,  ce taux de présence reste faible  au regard des conséquences en cas
d'absence (réduction ou suspension du droit rSa).
Certaines demandes, comme les demandes de remise de dette, sont étudiées sur la base des
documents en notre possession, complétés ou non par des évaluations sociales. En 2018, 14
évaluations sociales ont été sollicitées pour apporter un éclairage actualisé sur la situation des
personnes en insertion.
Direction du Lien Social 
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Service Insertion




L
  es motifs des dossiers présentés en CDI en 2018  :
– Parcours   d'insertion   –   non   respect   des   obligations
d'insertion – rappel des droits et des devoirs dans le cadre
du rSa, proposition d'application d'une sanction niveau II
Proposition de 
pour 31 dossiers
4
sanction
31
12
– Parcours d'insertion – demande de levée de la sanction
22
Demande de le-
vée de sanction
car reprise d'un parcours d'accompagnement : 30 dossiers
30
Demande de 
– Demande de remise de dette : 22 dossiers
remise de dette
– Recours sur le calcul des droits rSa – ouverture de droit
Recours sur le 
dérogatoire – recours sur une décision de rejet du rSa : 12
droit rSa
Autre
dossiers
– 4 autres situations
On   constate   une   augmentation   du   nombre   de   dossiers   de   demande   de   remise   de   dette   (+3
dossiers) et de demandes d'application d'une sanction (+13 dossiers), tout comme les demandes
pour lever la sanction (+9 dossiers)
L
  es décisions de la CDI en 2018  :
Sur l'ensemble des dossiers, le bureau de la CDI s'est positionné en décidant l'application d'une
sanction qui peut être de niveau II ou maintien du niveau I, la levée de la sanction pour reprise ou
ouverture du rSa et d'un accompagnement, l'accord ou le rejet d'une ouverture de droit dérogatoire
(calcul des ressources pour les travailleurs indépendants, droit pour les étudiants), l'accord ou le
rejet d'une remise de dette, l'accord ou le rejet des recours.
Ainsi, le bureau de la CDI a pris décisions réparties comme ceci :
6
27
10
Ainsi, la CDI a donné en majorité des
15
décisions sur les parcours d'insertion :
20
levée ou mise en place d'une sanction.
Application d'une sanction
Levée de sanction
Remise de dette
Ouverture de droit rSa
Ajournement
L
  es remises de dette  :
En 2018, la CDI a accordé des remises de
dettes pour 15 personnes.
4
2
Remise de la totalité de la 
dette
Remise de 75% de la 
4
dette 
Le montant des remises de dettes oscille
Remise de 50% de la 
entre 25 % et la totalité de l'indu. Dans la
5
dette
majorité   des  cas,   un   reste  à   charge   est
Remise de 25% de la 
dette
maintenu   afin   d'apporter   à   la   remise   de
dette un effet pédagogique.
Direction du Lien Social 
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Service Insertion

L
  es fraudes  :
Le traitement des dossiers de suspicion de fraude a été modifié en 2017 pour permettre une
meilleure étude des dossiers et une meilleure coordination entre les décisions CCSS et celles du
Département. Ainsi, le Département a délégué à la CCSS la qualification de fraude pour tous les
dossiers dont le préjudice rSa est inférieur à 10 000 €.
En 2018, 12 situations de suspicion de fraude ont été traitées suite à des contrôles sur pièces et
des contrôles sur place. Dans 11 cas, la fraude a été retenue, pour un préjudice de 55 123 €,
qui représente 84 % du préjudice fraude global constaté par la CCSS (toutes prestations
confondues).

Les   sanctions   suite   à   la   qualification   de   fraude   peuvent   être   une   pénalité   financière   ou   une
démarche judiciaire. Les pénalités financières sont calculées sur la base du montant global du
préjudice (toutes prestations confondues) et la situation actuelle des personnes notamment les
ressources du foyer. Le dépôt de plainte reste une démarche particulière. Le dépôt peut être
conjoint CCSS/CD ou CD seul.
Pour 8 dossiers, des pénalités financières ont été appliquées (montant total de 4 975 €) et pour les
2 autres une plainte conjointe CCSS/CD a été déposée.
40
36
35 31
Le nombre de dossiers de suspicion de fraude
30
25
est   en   très   nette   baisse   depuis   2015.   Cette
19
20
diminution   est   liée   à   l'organisation   de   cette
15
12
10
mission   dans   la   décision   du   CD   comme   dans
5
l'étude interne à la CCSS.
0
2015
2016
2017
2018
I II-3 Les contrats aidés  : un levier vers l’insertion
La loi du 1er décembre 2008 avait instauré à compter du 1er janvier 2010, la mise en place du
Contrat   Unique   d’Insertion   (CUI)   qui   prenait   la   forme   d’un   Contrat   d’Accompagnement   dans
l’Emploi   pour   le   secteur   non   marchand   (CAE)   et   d’un   Contrat   Initiative   Emploi   (CIE)   dans   le
secteur   marchand.   C’est   le   service   insertion   qui   en   assure   le   suivi   et   le   paiement   pour   les
bénéficiaires du rSa.
La circulaire de janvier 2018, vient modifier le sens des contrats aidés. Désormais, il s'agit des
PEC : Parcours Emploi Compétences. Le cadre juridique est inchangé. Il s'agit de celui du contrat
aidé Contrat Unique d'Insertion-Contrat d'Accompagnement vers l'Emploi (CUI-CAE).
La   prescription   du   Parcours   emploi   compétences   doit   se   centrer   sur  les   publics   éloignés   du
marché du travail, c'est-à-dire des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et
professionnelles particulières d'accès à l'emploi pour lesquelles :

la seule formation n'est pas l'outil approprié

les   raisons   de   l'éloignement   à   l'emploi   ne   relèvent   pas   de   freins   périphériques   lourds
justifiant d'un parcours dans une structure dédiée à l'insertion type structure de l'Insertion
par l'Activité Économique (SIAE)
L'évaluation de l'éligibilité des publics doit dépasser le raisonnement par catégorie administrative
et s'appuyer sur le diagnostic global conduit par le conseiller du service public de l'emploi.
Les employeurs sont sélectionnés sur la capacité à offrir des postes et un environnement de travail
propice à un parcours d'insertion. Il s'agit pour l'employeur de répondre aux critères suivants :

Le poste doit permettre de développer la maîtrise de comportements professionnels et de
compétences   techniques   qui   répondent   à   des   besoins   sur   le   bassin   d'emploi   ou
transférables à d'autres métiers qui recrutent

l'employeur doit démontrer une capacité à accompagner au quotidien le salarié

l'engagement à faciliter l'accès à la formation 

le cas échéant la capacité de l'employeur à pérenniser le poste
Direction du Lien Social 
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Service Insertion

Le   prescripteur   accompagnera   le   salarié   dans   son   parcours   emploi   compétences   en   quatre
temps :

le diagnostic : besoins de la personne en termes d'insertion professionnelle

l'entretien tripartite : formalisation des engagements sur le lieu de travail

le suivi pendant la durée du contrat : visite sur le lieu de travail à mi-parcours

l'entretien de sortie : maintenir la personne dans une posture de recherche active d'emploi,
faire le point sur les compétences acquises, évaluer l'opportunité d'un renouvellement de
l'aide, enclencher un parcours de formation…
Le   Parcours   Emploi   Compétences   a   une   durée   de   9   mois   minimum   –   12   mois   maximum,
renouvelable jusqu’à 24 mois. La durée hebdomadaire de travail est de 20 heures.
Le taux de prise en  charge de l'aide est fixée à 50%  du SMIC chargé pour tous les publics,
auxquels s'ajoutent 10% pour :

les travailleurs handicapés

les collectivités de moins de 2000 habitants en Zone de Revitalisation Rurale

pour les employeurs qui dès la signature du parcours emploi compétences propose une
formation certifiante

pour les employeurs qui signent un CDI dès signature du parcours emploi compétences
Pour la mise en œuvre des contrats aidés, type PEC, les relations entre les services de l’État et le
Conseil   départemental   sont   régies   par   la   convention   « Convention  Annuelle   d’Objectifs   et   de
Moyens (CAOM)» qui définit les objectifs en termes de contrats à réaliser par le Département,
mais également les moyens mis en œuvre pour atteindre ces objectifs.
Cette convention prévoyait pour 2018 la signature de 5 PEC pour le Département, ce qui signifie
que pour une personne bénéficiaire du rSa qui est embauchée en PEC, le Département verse à
l'employeur le rSa qui le reverse à la personne sous forme de salaire.
Les   engagements   de   la   CAOM   n’incluent   pas   les   recrutements   sur   les   ateliers   et   chantiers
d’insertion, qui proposent, depuis juillet 2014, des Contrats à Durée Déterminée d’Insertion (CDDI)
120
100
80
Au total, en 2018 : 
12
1 CIE,
CDDI
60
CAV puis CAE puis PEC
1  PEC 
42
CI-RMA puis CUI-CIE
40 CDDI 
40
38
ont été signés.
35
40
20
0
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
III-3-a Les contrats aidés type PEC
Le nombre de contrats PEC signés est très faible, mais cela ne signifie pas pour autant que les
personnes bénéficiaires du rSa n'accèdent pas à l'emploi par le contrat aidé. Il s'agit du reflet de la
baisse du taux des aides versées aux employeurs, fixé par arrêté régional, qui se réduit pour les
bénéficiaires du rSa. Dans la CAOM, le Département a toujours souhaité appliquer le taux de
l'arrêté préfectoral en cours. Celui-ci est revu chaque année, voire plusieurs fois dans l'année. En
2015, un employeur qui signait un CAE avec une personne bénéficiaire du rSa recevait une aide
correspondant à 80 % du SMIC Brut. En 2016, cette aide a été réduite à 65 % du SMIC. En 2017,
elle était de 55 % du SMIC Bru, et en 2018, de 50 %.
Direction du Lien Social 
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Service Insertion

Cette réduction du taux de prise en charge amène notre partenaire instructeur, Pôle Emploi, à
favoriser la contractualisation du PEC pour le compte de l’État, permettant à l'employeur une aide
au poste plus importante. Ainsi, des personnes relevant du rSa ont pu contractualiser un PEC mais
l'aide peut être versée par l'Etat. Pour autant, en 2018, le taux de prise en charge est pour tous les
publics identiques.
III-3-b Les contrats aidés de type CDDI
Ce   type   de   contrats   se   retrouve   dans   le   cadre   des   chantiers   d'insertion   ou   des   entreprises
d'insertion.
Globalement le nombre de CDDI stagne depuis 2015. 
Toutefois,   les   chantiers   d'insertion   font   part   de   difficultés   par   rapport   au   faible   nombre   de
prescriptions et l'obligation qu'ils doivent respecter 70 % de personnes rSa dans les recrutements.
Tout comme les PEC, quand une personne perçoit le rSa avant son embauche dans une structure
agrée, l'aide perçue par l'employeur est versée par le Département.
L
  es comités des prescripteurs  :
Afin de s'attacher à la notion de parcours d'insertion, le service insertion organise des comités des
prescripteurs   réunissant   tous   les   prescripteurs   (mission   locale,   cap   emploi,   pôle   emploi   et   le
Conseil   départemental)   et   toutes   les   structures   portant   un   atelier   –   chantier   d'insertion   (ONF,
Jardins de Cocagne, ASA-DFCI et ARECUP).
Ce comité se réunit une fois par trimestre et a vocation de valider ou non les prescriptions, quel
que soit le lieu du chantier d'insertion ou le prescripteur. Il s'agit bien de s'intéresser au parcours
de la personne et du sens de l'entrée sur un chantier d'insertion dans ce parcours, et non de se
focaliser sur les besoins de la structure.
En 2018, le comité s'est réunit à 4 reprises et a abordé 115 dossiers.
III-4 – Les actions du Programme Départemental d’Insertion (PDI)
En 2018, au titre du PDI, la Direction du Lien Social a conventionné avec 22 opérateurs (dont la
Mission locale) afin de promouvoir 29 actions d’insertion sur l’ensemble du territoire portées par
différents partenaires et dans différents domaines.
Depuis le 1er avril 2018, 4 actions sont cofinancées par du Fond Social Européen, par le biais de
marchés publics, afin de promouvoir des actions d’accompagnement vers et dans l’emploi, et de
soutien à la mobilité des publics en insertion sur le département. Un conventionnement avec la
DIRECCTE Occitanie permet de mettre en œuvre ces actions jusqu’au 30/12/2020.
Le   partenariat   avec   l'ensemble   des   structures   a   permis  d'accueillir   et  d’accompagner   959
personnes bénéficiaires du rSa sur tout le territoire, dont 134 dans le domaine de l'Insertion
par l'Activité Économique 
(donnée surlignée en bleu dans le tableau).
86   %   de   ces   accompagnements
48
88
158
concernent   directement   l’emploi  sous
Mobilité
forme de soutien à la recherche d’emploi, de
Santé
Social-socio-prof es-
suivi dans l’emploi, d’accompagnement à la
sionnel
création   d’activité,   de   mise   en   situation
196
IAE
d’emploi au sein d’une structure de l’insertion
335
Création d'activ ité
Vers et dans l'emploi
par l’activité économique.
134
Direction du Lien Social 
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Service Insertion

link to page 24 Nombre de personnes bénéficiaires du rSa au 31/12/18
 Florac
 Langogne
Marvejols
Mende 
 Saint Chély 
Total 
Accompagnement social 
ou socio-professionnel
113
14
41
154
13
335
35%
Vers et dans l'emploi
44
26
32
27
29
158
16%
Création d'activité
86
22
41
17
30
196
20%
Mobilité
38
1
2
6
1
48
5%
Santé
16
5
9
53
5
88
9%
Acc ou emploi dans l'IAE 
(ACI -EI -ETTI AI)
37
8
25
53
11
134
14%
TOTAL
334
76
150
310
89
959
100%
Taux
34,83%
7,92%
15,64%
32,33%
9,28%
100,00%
Sur ce tableau, qui présente la répartition des accompagnements selon le domaine et le territoire,
on   peut   remarquer   que  c’est   sur   le   territoire   de   Florac   et   Mende   que   le   nombre
d’accompagnements a été le plus important
 (données surlignées en rose).
148 personnes8  au rSa ont trouvé un travail, une formation ou ont créé leur entreprise à
l'issue de ces accompagnements :
–  CDD < 6 mois : 47
– CDD > 6 mois : 20
– CDI : 15
– Création d'activité : 20
– Formation diplômante ou qualifiante : 21
– Emploi dans l'IAE : 25
On   peut   noter   tout   de   même   que   les   accompagnements   en   lien   avec   la   santé   sont   en
augmentation. En 2016, on en dénombrait 44 ; en 2017, 79 et en 2018 88. 
La problématique du soin, de l'accès aux soins, l'accès aux droits pour permettre le soin et la mise
en place du soin, est très présente chez les personnes accompagnées. Ces démarches génèrent
de   la   peur,   de   l'angoisse,   du   déni,   du   rejet.   Les   coûts   sont   quelquefois   rédhibitoires,   les
spécialistes sont éloignés. Cette question doit être traitée en 2019 dans le cadre du schéma des
solidarités et dans le travail mené autour du renouvellement du PDI.
III-5 Les aides financières
Depuis   plusieurs   années,   le   PDI   de   la   Lozère   permet   d’accorder   des   aides   financières
individuelles (AFI) aux personnes percevant du rSa afin de favoriser la mise en œuvre de toutes
ou parties de leurs démarches d’insertion.
Cette aide est plafonnée à 600 € par bénéficiaire s'il s'agit d'un couple ou 760 € pour une personne
seule, sur une période d'un an.
L'AFI a pour objet d’apporter un financement aux personnes bénéficiaires du rSa dans le cas où
celles-ci   ne   sont   pas   en   mesure   d’auto-financer   leur   projet   et   en   complément   d'un   dispositif
financier prévu dans le cadre du droit commun : bourses nationales, formations région, aides à la
création d’activité, aides à la reprise d’activité des femmes…
Les aides financières individuelles interviennent pour soutenir des actions relatives à : 
– l’accès aux soins
– la formation professionnelle et l’insertion professionnelle
– la mobilité : permis de conduire, acquisition d’un véhicule, réparations auto
– la garde d’enfant(s)…
8
Attention il manque des données de certaines structures
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En   2018,   le   Département   a   accordé   99   aides   financières   pour   un   montant   total   de
43 127 €

Le  nombre  d’aides   financières   accordées  est   en   légère  augmentation  cette  année   2017  de   5
dossiers (130 aides en 2015, 93 en 2016 et 98 en 2017). Il faut souligner que 2015 avait vu une
large augmentation du nombre d'aides accordées. 2016 et 2017 s'inscrivent dans la logique des
années précédentes.
160
50 000 €
120
40 000 €
30 000 €
80
20 000 €
40
10 000 €
Autres type d'aides
Aides à la Mobilité
0
0 €
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
2011 2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Les aides sollicitées  sont  très souvent  axées autour de la  problématique mobilité : achat  d’un
véhicule, réparation, aide pour la carte grise, l’assurance, accès au permis de conduire… Cette
problématique est très présente en Lozère du fait de la géographie du département et du manque
de transport en commun.
Ainsi, en 2018, 61 % des aides accordées – 60 dossiers – concernaient des demandes d’aides
liées à la mobilité, pour une dépense de 25 752 €  soit 60 % des dépenses d’AFI. Ces données
sont en baisse cette année.
800
700
600
500
Au titre de la mobilité
400
Autres demande
300
Montant moy en global
200
100
0
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Le montant moyen des aides s’élève à 436 €, et les montants des aides accordées au titre
de l'AFI est sensiblement équivalent
. Il s’élevait à 372 €/aide l’année précédente.
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IV- Les dépenses réalisées par le département au titre du rSa
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IV-1 Les dépenses liées à la prestation en augmentation
8 000 000 €
7 000 000 €
6 000 000 €
5 000 000 €
4 000 000 €
3 000 000 €
2 000 000 €
Contrats aidés
1 000 000 €
Allocation RMI ou rSa
0 €
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
En 2018, le montant des dépenses versées par les organismes payeurs (CCSS et MSA) pour
l’allocation rSa au titre du Département, s’est élevé à 7 107 953  €
  hors la participation aux
contrats aidés d’un montant de 104 492 €.
Ces dépenses pour l’allocation rSa ont augmenté de près de 261 532 €, sur une année, soit 3,5 %,
comme l'année précédente.
Cette augmentation est étudiée sur l'année alors que la vision du nombre de bénéficiaires du rSa
est une photographie sur un mois (décembre) de chaque année. Il faut souligner que le montant
des acomptes demandés par les organismes payeurs est différent tous les mois. Il tient compte
des trop-perçus, rappels de droits, créances transférées au Département ou à une autre caisse.
Ces éléments viennent nuancer le montant unique des allocations versées.
Pour rappel, dans son plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale en 2013, le
gouvernement a décidé une revalorisation du montant du rSa de 10 % sur 5 ans, en plus de
l’inflation. Ainsi, en septembre, le montant de l’allocation de base augmente de 2 %. En 2017, le
rSa a connu sa cinquième et dernière revalorisation depuis 2013. Depuis, le montant du rSa reste
à ce montant.
670000
650000
630000
610000
590000
570000
550000
530000
Ce graphique met en valeur le paiement de l'allocation rSa uniquement, sans comptabiliser les
indus ou remises d'indus. On voit bien que le montant de l'allocation est très variable d'un mois sur
l'autre. Il est le reflet de nombre d'allocataires, de la composition des foyers allocataires et des
mises à jour de droits (avec versements rétroactifs)
Au cours des deux dernières années, ce montant a oscillé entre 575 607,03 €  (montant le plus
bas constaté en août 2017) et 653 861 € (montant le plus élevé depuis ces deux dernières années
constaté en mars 2018).
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En janvier 2016, le Département a versé 614 291,81 € aux organismes payeurs pour le paiement
du rSa – uniquement l’allocation. En janvier 2017, il a versé 637 768,86 €, soit une augmentation
de   3,82%   sur   une   année.   En   janvier   2018,   le   Département   a   versé   650   901,99   €,   soit   une
augmentation de 2,06% sur une année.
L'allocation rSa est fortement marquée par toutes les réformes des prestations : les fusions, arrêts
nouvelles réglementations, augmentations décidées au niveau national. Mais également, par la
mise en place de nouvelles mesures, ou d'arrêts de mesures comme la réforme engagée en 2017
autour des contrats aidés.
IV-2 Les dépenses liées à l’insertion
Afin   d’accompagner   les   bénéficiaires   dans   leur   démarche   d’insertion,   le   Département   met   en
œuvre le Programme Départemental d’Insertion (PDI) et le Pacte Territorial d’Insertion (PTI).
Le budget du PDI s’élève  en 2018 à 771 357€,  auquel s’ajoute une subvention de 188 000 €
versée à la Mission Locale Lozère pour l’accompagnement des jeunes vers l’emploi.
Le Fonds Social Européen intervient à hauteur de 60 %, maximum, au titre du programme
« Emploi   et   Inclusion »
,   sur   les   actions   relevant   de   nos   conventions   bilatérales   avec   la
DIRECCTE.
Financement 
Type 
au titre de 
d'accompagnement
15%
l'insertion 2018
7%
Vers et dans 
l'emploi
112 150,00 €
Création d'activité
155 803,00 €
16%
Emploi dans l'IAE
284 800,00 €
20%
Social 
122 804,00 €
Mobilité
52 000,00 €
Santé
16 000,00 €
logement
15 800,00 €
Accompagnement 
des structures
12 000,00 €
37%
771 357,00
Une partie importante des financements dans le cadre de l’insertion permet la prise en charge
d’actions   d’insertion   par   l'activité   économique :   chantiers   d’insertion,   entreprises   d’insertion,
entreprises de travail temporaire d’insertion ou associations intermédiaires.
Plus  globalement,   l’insertion  professionnelle représente  72  %  de  l’enveloppe  budgétaire
PDI.
Les actions liées à l’insertion sociale (social, santé, logement, mobilité) correspondent à 27 % des
dépenses.
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Si 2017 a connu de nombreux changements, tant sur l'organisation du parcours d'insertion que sur
le droit rSa ou les procédures autour des dossiers de fraude, 2018 a été plutôt une année de
stabilisation.   Les   évolutions   mises   en   œuvre   en   2017   se   sont   vraiment   senties   en   2018,
notamment sur le suivi du parcours d'insertion et le suivi des fraudes.
Les référents de parcours et les accompagnateurs, internes ou externes au Département, se sont
investis   pour   accompagner   au   mieux   toutes   les   personnes   au   rSa,  dans   le   respect   de   leurs
besoins et de leurs projets d'insertion.
Le travail autour du Schéma Départemental Unique des Solidarités a lancé un travail collaboratif
avec   tous   les   acteurs   de   l'insertion   pour   poursuivre   le   travail   d'accompagnement   engagé   et
développer une nouvelle stratégie vers l'emploi.
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