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Ville de Rennes 
 
Press/DAJ/AQ 
(Séance du 10 juillet 2020) 
 
DCM 2020-0114 - Administration générale - Approbation du Code de déontologie des élus 
 
________ 
 
EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS 
________ 
Le conseil municipal a été appelé à siéger par l'envoi d'une convocation 
accompagnée de l'ordre du jour contenant une note de synthèse pour chaque dossier et 
adressée le 3 juillet 2020, soit au moins cinq jours francs avant la séance.  
La séance publique est ouverte à 17 h 37 sous la présidence de Mme Appéré, 
Maire (M. Hervé est désigné Président de 21 h 12 à 21 h 15). Elle est interrompue de 
19 h 48 à 20 h 19 et est levée à 21 h 33. 
PRESENTS : Mme Appéré, Maire (jusqu'à 21 h 12 et à partir de 21 h 15) ; 
M. Hervé, Mme Rougier, M. Travers, Mme Brièro, M. Nadesan, Mme Andro, 
M. Chapellon, Mme Noisette, M. Sémeril, Mme Boukhenoufa, Mme Papillion, 
M. Le Bougeant, Mme Faucheux, M. Morel, Mme Bouchonnet, M. Monnier, Mme Hakni-
Robin, M. Desmots, Mme Deniaud, M. Fouillère, adjoints ; MM. Guillotin, Puil, Pinchard, 
Jannin, Mmes Marie, Béchet, M. Bourcier, Mmes Phalippou, Casacuberta-Palmada, 
Binard, Condolf-Férec, Letourneux, M. Goater, Mme Frisque, M. Hamon, Mme Rousset, 
MM. Stephan, Roullier, Boudes, Brossard, Mme Zamord, MM. Lahais, Theurier, 
Mmes Lemeilleur, Tonon, Koch, M. Jeanvrain, Mme Affilé, MM. Gombert, Cressard, 
Mmes Caroff-Urfer, Gandon, MM. Le Brun, Compagnon, Mme Id Ahmed, M. Boucher, 
Mme Jehanno, M. Dulucq, conseillers municipaux. 
ABSENTS avec procuration de vote : M. Careil représenté par 
Mme Noisette, Mme Pellerin représentée par M. Sémeril. 
ABSENTS sans procuration de vote : Mme Appéré (a quitté la salle de 
21 h 12 à 21 h 15 pour le vote du compte administratif – rapports 156 à 158). 
Les rapports ont été présentés dans l'ordre suivant : 95 à 109, 111 à 113, 110, 
114 à 160, 162, 161, 163 et 164. 
M. Lahais est nommé secrétaire et les comptes rendus sommaires des séances 
ordinaires des 18 mai et 3 juillet 2020 sont adoptés. 
 
 
 
 
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Mme la Maire :  
 
Je vous propose, mes chers collègues, d'adopter le projet de délibération 
suivant : 
 
 
   
Rapport, 
 
Vu la loi n°2015-366 du 31 mars 2015 visant à faciliter l'exercice, par les élus 
locaux, de leur mandat, 
 
Vu la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie 
publique, 
 
Vu le décret n° 2014-90 du 31 janvier 2014 portant application de l’article 2 de 
la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, 
 
Vu le Code général des Collectivités territoriales, 
 
Vu la Charte de l’élu local issue de l’article L1111-1-1 du Code général des 
collectivités territoriales 
 
Les lois organique et ordinaire du 11 octobre 2013 relatives à la transparence 
de la vie publique sont venues initier un mouvement législatif et réglementaire destiné à 
renforcer les obligations de transparence  et la prévention des conflits d'intérêts. Plusieurs 
textes se sont inscrits dans cette orientation générale définie par le législateur, venant 
préciser et compléter les principes et dispositions applicables.  
 
Expliciter et détailler ce cadre déontologique vise à en assurer une pleine 
appréhension afin de permettre à chaque élu d'avoir les moyens de prévenir les risques de 
conflits d'intérêts, et ainsi de mettre au cœur de notre mandat les impératifs de transparence 
et d'exemplarité.  
 
De manière complémentaire à la charte de l'élu local qui a été présentée lors de 
la séance d'installation en application de la loi n° 2015-366 du 31 mars 2015, le Code de 
déontologie, après avoir rappelé les principes généraux à prendre en compte, détaille les 
obligations, bonnes pratiques et modes de fonctionnement afin d'assurer une efficiente 
mise en œuvre préventive des impératifs déontologiques.  
 
La composition, les compétences et les conditions et moyens de 
fonctionnement de la commission de déontologie font l'objet d'une délibération séparée.  
 
 
 
J'ai l'honneur de vous demander, mes chers collègues, de bien vouloir adopter 
le Code de déontologie annexé à la présente délibération. 
 
Les conclusions du rapport sont adoptées à l'unanimité. 
 
Affiché le : 17 juillet 2020 
 
 
 
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ANNEXE 
 
 

CODE DE DEONTOLOGIE DES CONSEILLERS MUNICIPAUX  
 
 

Les lois organique et ordinaire du 11 octobre 2013 relatives à la transparence de la vie publique 
sont venues initier un mouvement législatif et réglementaire destiné à renforcer les obligations de 
transparence  et  la  prévention  des  conflits  d'intérêts. Plusieurs textes  se  sont  inscrits  dans  cette 
orientation  générale  définie  par  le  législateur,  venant  préciser  et  compléter  les  principes  et 
dispositions applicables.  
La loi n°2015-366 du 31 mars 2015 visant à faciliter l'exercice, par les élus locaux, de leur mandat 
a  quant  à  elle  introduit  l'obligation  à  chaque  installation  d'un  nouveau  conseil de  remettre  aux 
élus la charte de l’élu local qui constitue une consécration des principes déontologiques inhérents 
à l’exercice des mandats locaux. 
Expliciter et  détailler  ce  cadre  déontologique vise à en assurer une  pleine  appréhension afin de 
permettre à chaque élu d'avoir les moyens de prévenir les risques de conflits d'intérêts, et ainsi de 
mettre au cœur de notre mandat les impératifs de transparence et d'exemplarité.  
Comme l'a écrit Jean-Louis NADAL, Président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie 
publique  "la  déontologie  est  une  affaire  de  valeurs  et  de  principes  qui  prennent  leur  sens  à  la 
condition  d'être  mis  en  œuvre  de  manière  préventive"1.  C'est  pourquoi  le  conseil  municipal  a 
souhaité se doter d'un cadre destiné à rappeler un certain nombre de principes déontologiques, 
définir des bonnes pratiques et règles de comportement, et poser des modes de fonctionnement.  
Les  dispositions  ci-après  détaillées  s'appliquent  à  tous  les  membres  de  l'assemblée  délibérante, 
quelles que soient leurs fonctions.   
 
 
I. 
PRINCIPES DÉONTOLOGIQUES 
 
1.  Principes généraux 
 
Les  conseillers  municipaux  s'engagent  à  respecter  les  principes  de  probité,  d'impartialité  et 
d'exemplarité. À ce titre, les  prérogatives de leur mandat doivent être exclusivement utilisées à 
des  fins  d'intérêt  public.  Les  conseillers  municipaux  doivent  agir  de  manière  transparente  dans 
l'exercice de leur mandat. Ils exercent leur mandat avec diligence, dignité et intégrité.  
 
2.  Conflits d'intérêts 
 
L'article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique 
dispose que "constitue un conflit d'intérêt toute situation d'interférence entre un intérêt public et 
des  intérêts  publics  ou  privés  qui  est  de  nature  à  influencer  ou  apparaître  influencer  l'exercice 
indépendant, impartial et objectif d'une fonction".  
 
L'article  L.  2131-11  du  Code  général  des  collectivités  territoriales  prévoit  que  "sont  illégales  les 
délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs membres du conseil intéressés à l'affaire qui 
en fait l'objet, soit en leur nom personnel, soit comme mandataire".   
 
                                                      
1 P. Blachèr et J-E Gicquel – Les grands textes de la déontologie de la vie publique – LGDJ 1er mai 2017 – Avant-
Propos 
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L'article  L.  431-12  du  code  pénal  dresse  les  contours  de  l'infraction  qualifiée  de  prise  illégale 
d'intérêts qui porte sur le fait de prendre, recevoir ou conserver un intérêt quelconque dans une 
entreprise  ou  opération  dont  l'élu  a  en  charge  d’assurer  la  surveillance,  l’administration,  la 
liquidation ou le paiement. 
 
Les  conseillers municipaux ne  peuvent donc participer aux  réunions préparatoires, prendre part 
aux  débats  ou  aux  votes,  sur  toutes  les  questions,  sujets  ou  dossiers  pour  lesquels  ils  ont  un 
intérêt personnel, familial ou professionnel, direct ou indirect.  
 
Les élus s'engagent à ne pas détenir, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans 
une entreprise ou une opération sur laquelle ils seraient, du fait de leur mandat, amenés à assurer 
la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement.  
 
3.  Moyens matériels  
 
Les  moyens  en  personnel  et  en  matériels  (locaux,  moyens  informatiques  et  électroniques, 
fournitures  de  bureau,  reprographie,  etc…)  mis  à  la  disposition  des  conseillers  municipaux  sont 
exclusivement réservés  à l'exercice du mandat municipal.  
 
4.  Cadeaux, dons, invitations et voyages 
 
Par principe, les conseillers municipaux ne doivent ni solliciter ni accepter des cadeaux, invitations 
ou  avantages  pour  eux-mêmes  ou  pour  autrui  qui  pourraient  influer  ou  paraître  influer, 
directement ou indirectement, sur leur décision.  
 
Les  cadeaux  d'un  montant  supérieur  à  150  €  doivent  être  refusés.  Cette  règle  obéit  aux 
préconisations  de  la  Haute  Autorité  pour  la transparence  de  la vie  publique  selon  lesquelles  un 
plafond monétaire doit être fixé.  
 
Si  le  cadeau  ne  peut  être  refusé,  car  il  s'agit  d'un  cadeau  protocolaire  reçu  dans  le  cadre  d'un 
événement officiel et public ou autre cadeau d'usage, le présent doit impérativement être déclaré 
sur le registre tenu par la collectivité et il doit être remis à la Ville qui en conserve la propriété.  
 
De même, les invitations reçues dans le cadre du mandat (concert, match, film, restaurant, etc ..) 
d'une  valeur  supérieure  à  150€  seront  refusées.  Si  l'invitation  ne  peut  être  refusée,  car  il  s'agit 
d'une  invitation  protocolaire  reçue  dans  le  cadre  d'un  événement  officiel  et  public,  l'invitation 
doit impérativement être déclarée sur le registre tenu par la Ville.  
 
Tout  voyage  effectué  dans  le  cadre  de  l'exercice  du  mandat  doit  faire  l'objet  d'une  déclaration 
préalable dès lors qu'il serait financé par un tiers, en totalité ou en partie.  
 
5.   Emplois familiaux  
 
L'article 15 de la loi n° 2017-1339 du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique 
pose le principe de l'interdiction pour l'autorité territoriale de compter parmi les membres de son 
cabinet :  
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 1° Son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou concubin ; 
2°  Ses  parents  ou  les  parents  de  son  conjoint,  partenaire  lié  par  un  pacte  civil  de  solidarité  ou 
concubin ; 
3°  Ses  enfants  ou  les  enfants  de  son  conjoint,  partenaire  lié  par  un  pacte  civil  de  solidarité  ou 
concubin." 
Par  ailleurs,  l'autorité  territoriale  doit  impérativement  informer  la  Haute  autorité  pour  la 
transparence de la vie publique si elle compte parmi les membres de son cabinet :  
 "1° Son frère ou sa sœur, ou le conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou concubin 
de celui-ci ou celle-ci ; 
2° L'enfant de son frère ou de sa sœur, ou le conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité 
ou concubin de cet enfant ; 
 3°  Son  ancien conjoint,  la  personne  ayant  été  liée  à  elle  par  un  pacte  civil  de  solidarité  ou son 
ancien concubin ; 
 4° L'enfant, le frère ou la sœur des personnes mentionnées au 3° du présent III ; 
5° Le frère ou la sœur " du conjoint ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou concubin. 
 
 
II. 
DÉCLARATION D'INTÉRÊT ET DE PATRIMOINE 
 
1.  La déclaration de patrimoine  
 
En application de l’article 11 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence 
de la vie publique  sont soumis à l’obligation de déclaration de patrimoine : 
 
  les  maires  de  communes  de  plus  de  20  000  habitants  ainsi  que  les  adjoints  aux  maires  de 
communes de plus de 100 000 habitants titulaires d’une délégation de signature ou de fonction. 
 
Les biens à déclarer sont : 
  les biens propres ; 
  les biens communs, pour les personnes mariées sous le régime de la communauté ou pour les 
partenaires d’un pacte civil de solidarité qui prévoit l’existence d’une communauté ; 
  les biens indivis. 
La déclaration doit porter sur les éléments suivants : 
  Biens immobiliers  
  Parts de sociétés civiles immobilières (SCI) 
  Valeurs mobilières non côtées en bourse 
  Instruments financiers 
  Assurances vie  
  Comptes bancaires et espèces 
  Revenus (uniquement en fin de fonctions)  
  Biens mobiliers 
  Véhicules à moteur 
  Fonds de commerce, charges, offices, clientèles 
  Autres biens 
  Biens à l’étranger 
  Passif 
  Évènements majeurs (uniquement en fin de fonctions) 
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Les biens doivent être déclarés quel que soit leur statut juridique : pleine propriété, nue-propriété 
ou  usufruit.  En  revanche,  les  biens  des  enfants,  y  compris  mineurs,  et  les  biens  propres  du 
conjoint n’ont pas à être déclarés. 
 
2.  La déclaration d'intérêts 
Les élus concernés par cette obligation de déclaration sont ceux visés par l'article 11 de la loi n° 
2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique cité ci-dessus.  
   
La déclaration d’intérêts porte sur : 
 
  les activités professionnelles ou de consultant exercées à la date de l'élection et au cours des 5 
dernières années; 
  les participations à des organes dirigeants exercées à la date de l’élection ou de la nomination 
et au cours des 5 dernières années; 
  les participations financières directes; 
  les activités du conjoint, partenaire de PACS ou concubin; 
  les fonctions bénévoles susceptibles de faire naître un conflit d’intérêts 
  les fonctions et mandats électifs  
 
3.  Modalités communes aux deux déclarations  
La déclaration initiale doit être effectuée auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la 
vie  publique    dans  les  deux  mois  qui  suivent  l'élection  et  les  déclarations  modificatives  doivent 
être formalisées dans les deux mois suivants qui suivent la modification.  
Toute modification substantielle du patrimoine (succession, donation, mariage, divorce, emprunt 
contracté  ou  remboursé…)  ou  des  intérêts  (nouvelle  activité  professionnelle,  nouvelle  fonction 
dirigeante, changement de collaborateur,…) doit être signalée dans les deux mois.  
Une déclaration finale doit intervenir entre 2 et 1 mois avant la date de la fin du mandat, si celui-
ci n'est pas interrompu avant son terme normal.  
4.  Extension du champ déclaratif   
Sur la base du volontariat, les conseillers municipaux qui ne sont pas concernés par les obligations 
déclaratives  légales ci-dessus rappelées sont  invités  à rédiger une  déclaration d'intérêts portant 
sur les six champs cités ci-dessus. Cette déclaration volontaire sera envoyée à la commission de 
déontologie dans les 4 mois qui suivront le début du mandat.  
En  fonction  de  l'évolution  de  leur  situation  en  cours  de  mandat  les  conseillers    municipaux  qui 
auront  accompli  cette  démarche  volontaire  adresseront  à  la  commission  de  déontologie  une 
déclaration modificative.  
 
 
III. 
MÉTHODOLOGIE DE PRÉVENTION DES CONFLITS D'INTÉRÊTS  
 
1.  Référent déontologue  
La Ville de Rennes procède à la nomination d'une commission de déontologie  pour la durée du 
mandat du conseil municipal. Ses membres sont désignés par le maire.  
La commission  a pour mission d'examiner les conflits d'intérêts qui affecteraient un élu municipal 
dans l'exercice de son mandat et de veiller au respect du présent  code de déontologie. 
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2.  Engagements pris par les élus  
Les élus reconnaissent avoir pris connaissance des principes énoncés dans le présent document et 
s'engagent à les respecter.  
Dans  l'exercice  de  son  mandat  l'élu  s'engage  à  faire  connaître  sans  délai  au  déontologue  et  au 
maire  tout  intérêt  particulier  susceptible  d'interférer  avec  son  action,  et  prendre  toute  les 
dispositions utiles pour mettre fin à la situation de conflit d'intérêts qui en résulterait.  
 
3.  Le déport  
 
S'il juge être en situation de conflit d'intérêts, en vertu de ses pouvoirs propres ou par délégation 
de l'assemblée délibérante, le maire prend un arrêté mentionnant la teneur des questions pour 
lesquelles il estime ne pas devoir exercer ses compétences et désignant la personne chargée de le 
suppléer. 
  
Lorsqu'un  conseiller  municipal  en  charge  d'une  délégation  estime  se  trouver  en  situation  de 
conflit  d'intérêts  il  en  informe  le  délégant  par  écrit,  précisant  la  teneur  des  questions  pour 
lesquelles il estime ne pas devoir exercer ses compétences. 
Un  arrêté  du  délégant  détermine  en  conséquence  les  questions  pour  lesquelles  la  personne 
intéressée doit s'abstenir d'exercer ses compétences.   
 
Un registre public des déports sera tenu.  
 
4.  Procédure de conseil ou contrôle 
 
La commission de déontologie peut être saisie pour avis par tout conseiller municipal qui souhaite 
le consulter, pour son cas personnel ou tout autre cas, sur le respect des principes ici énoncés. Les 
avis rendus dans ce  cadre  sont  strictement confidentiels et ne  peuvent être rendus publics que 
par le conseiller concerné.  
 
Le responsable de l'exécutif ou le directeur général des services peut également la saisir pour avis 
sur toute question relative aux présents principes.  
 
Si la commission de déontologie  constate, après étude, un manquement aux principes ici énoncés 
il en informera le conseiller municipal concerné et lui fera toutes préconisations nécessaires.  
 
Un  rapport  annuel  sera  élaboré  afin  de  faire  la  synthèse  de  son  activité  de  l'année  écoulée  et 
formuler des préconisations.  
 
La  commission  de  déontologie  pourra  mettre  en  place  des  sessions  d'information  ou  de 
sensibilisation à destination des élus et des services.  
 
À la fin de son mandat, elle établira un rapport final couvrant l'ensemble de son activité.  
.../...