Service d’Information
du Gouvernement
Cahier des Clauses Techniques Particulières
Objet :
Stratégie média, achat d’espace publicitaire et partenariats médias
pour les campagnes de communication de l’Etat
Le présent CCTP comprend 38 feuillets numérotés de 1 à 38
Table des matières
PREAMBULE ................................................................................................................................................. 3
I . PRESENTATION TECHNIQUE DU MARCHE ........................................................................................... 4
I.1. Les membres du groupement d’achat d’espace (GAE) ................................................................................ 4
I.2. Caractéristiques principales des dispositifs de communication .................................................................... 5
I.3. Spécificités de l’achat média pour le GAE ..................................................................................................... 6
I.3.1. Une forte hétérogénéité chez les annonceurs ................................................................................................ 6
I.3.2. Des spécificités d’achat et de di
sion ...............
............................................................................................ 6
I.3.3. Respect de standards et de prérequis ............................................................................................................. 7
I.4. Objet du marché ............................................................................................................................................. 7
II . CONTEXTE ET ENJEUX DE LA PASSATION DU NOUVEAU MARCHE ................................................ 9
II.1. Retour d’expérience sur le précédent marché .............................................................................................. 9
II.1.1. Des bénéfices avérés de la mutualisation ...................................................................................................... 9
II.1.2. Des volumes d’investissement en forte hausse ............................................................................................. 9
II.1.3. Focus sur le mix média : le digital et la TV, canaux privilégiés par le GAE ..................................................... 9
II.2. Contexte actuel ........................................................................................................................................... 10
II
. 1. Une évolution de l’écosystème média..................
...................................................................................... 10
II
. 2. Une transformation de la communication de l’Etat au p
risme des crises .................................................. 11
II.3. Quels enjeux et attentes pour le nouveau marché ? .................................................................................. 12
II.3.1. Le passage d’une logique de coût à une logique de performance ............................................................... 12
II.3.2. En corolaire
n beso
in de conseil stratégique ............................................................................................. 13
II.3.3. Exploiter toutes les potentialités du digital au cœur de la stratégie pour adresser au mieux les citoyens et
l’ensemble des cibles .............................................................................................................................................. 13
II.3.4. Une logique avant tout partenariale à la fois sur la dimension relationnelle, le process et l’expertise ...... 14
III . LES PRESTATIONS DU TITULAIRE ..................................................................................................... 15
III.1. Considérations générales .......................................................................................................................... 15
III.2. Prestation – SIG - coordinateur : pilotage et coordination transversale de l’accord-cadre (UO 01-
01/02/03) ............................................................................................................................................................ 15
III.2.1. SIG ‐ coordinateur : mode de collaboration et de rémunération ................................................................ 15
III.2.2. SIG ‐ coordinateur : détail des prestations attendues ................................................................................. 18
III.3. Prestations - Annonceurs : Conseil, Achat d'espace et partenariats médias (UO 02 - UO 03 - UO 04) .. 24
III.3.1. Annonceurs : Mode de collaboration et de r
nération
......................................................................... 24
III
.2. Annonceurs : détail des prestations attendues .......
................................................................................... 26
2
PREAMBULE
Le Service d’Information du Gouvernement (SIG), en lien étroit avec l’ensemble des ministères,
et un certain nombre d’opérateurs publics, a mis en place,
depuis 2003, un marché de
mutualisation de l’achat d’espace média pour les campagnes de communication de l’Etat. De
ce fait, l’achat d’espace média est réalisé par un seul et même mandataire pour le compte du
groupement des annonceurs de l’Etat (GAE).
Dans la perspective de l’échéance du précédent marché, le 31 décembre 2022, le Service
d’Information du Gouvernement (SIG) lance un nouvel appel d‘offres, objet du présent cahier
document.
Le présent CCTP tient compte des évolutions advenues depuis la passation du précédent marché,
et cherche à anticiper celles à venir.
3
I . PRESENTATION TECHNIQUE DU MARCHE
I.1. Les membres du groupement d’achat d’espace (GAE)
Dans le cadre de la procédure de mutualisation, le marché peut être activé par les acteurs
suivants :
les services de l’administration rattachés au Premier ministre,
le Défenseur des droits,
la CNIL,
la DILA,
tous les ministères et secrétariats d’État,
la Direction générale de l’aviation civile (DGAC)
l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME),
l’Institut national du cancer (INCa),
Santé publique France (SpF), l’agence nationale de santé publique,
l’Agence nationale de l’habitat (ANaH),
la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA),
l’Agence du Service civique (ASC),
l’Office français de la biodiversité (OFB)
l’Agence nationale des jeux (ANJ).
Pour les ministères et secrétariats d’Etat, les besoins des services déconcentrés ne sont pas
couverts par le présent marché.
Pour les opérateurs, leurs besoins sont couverts pour l’ensemble de leurs entités en France
métropolitaine.
L’ensemble de ces acteurs est nommé Groupement d’achat d’espace (GAE) dans la suite du
document.
Le cas spécifique du SIG : annonceur et coordinateur du marché
Placé sous l'autorité du Premier ministre,
le SIG a notamment pour mission de coordonner les
dispositifs de communication gouvernementaux,
avec pour objectif de maximiser leur impact
auprès des citoyens. Pour se faire, il encourage la rationalisation des actions de communication,
selon un principe de cohérence et de juste engagement des ressources, au sein de l’écosystème
étatique et avec ses partenaires.
Le présent marché, pour lequel la Direction des Achats de l’Etat (DAE) mandate le SIG, s’inscrit
pleinement dans ce cadre.
Le SIG assume ainsi un double rôle :
Un rôle de coordinateur des actions de communication, y compris pour la passation du
marché,
comme pour le suivi de son exécution. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’il prend
en charge le conseil transversal en stratégies média, la coordination, le suivi et le pilotage
transversal des campagnes médias au bénéfice et pour le compte de l’ensemble du GAE ;
4
Un rôle d’annonceur, le SIG pouvant recourir, au même titre que les autres membres du
GAE, à de la stratégie média et à de l’achat d’espace média dans le cadre de
campagnes
portant des priorités gouvernementales, qu’il pilote pour le compte du Premier ministre.
Ainsi, dans le présent marché, une partie des prestations sont activées par le SIG, dans son rôle
de coordinateur, au bénéfice de l’ensemble des membres du GAE (III.2) tandis que les prestations
du chapitre « annonceurs » peuvent être activées par le SIG, au même titre que les autres
membres du GAE (III.3).
I.2. Caractéristiques principales des dispositifs de
communication
Les actions de communication mises en œuvre dans le cadre du présent marché poursuivent
historiquement les grands objectifs suivants :
1. Accompagner la mise en place de politiques publiques (mesures, dispositifs, droits
nouveaux, etc.)
2. Favoriser la modification de la perception et le changement de comportements ;
3. Susciter le recrutement dans différents secteurs ou encore l’engagement citoyen ;
4. Encourager les débats nationaux proposant un volet participatif et contributif.
Désormais, l’ensemble de ces actions répond aussi systématiquement à des
objectifs de lisibilité
et de réattribution à l’Etat. D’autres objectifs peuvent s’adjoindre à mesure que la
communication de l’Etat se transforme, en lien avec les évolutions de la société et les attentes
vis-à-vis de son rôle.
Les actions de communication peuvent être ponctuelles, autour de dispositifs
ad hoc ou dans le
cadre de crises,
mais ont tendance à s’inscrire de plus en plus dans la durée, pour accompagner
le déploiement d’une politique publique sur l’ensemble du continuum, depuis l’annonce
politique jusqu’à la présentation des résultats par exemple.
Il arrive que les stratégies de communication répondent à une logique de massification, les
messages s'adressant prioritairement au grand public, ne serait-ce que dans une logique de
« faire savoir » pour rendre compte de l’action de l’Etat
. Mais, elles intègrent aussi des cibles
spécifiques, le plus souvent avec une visée d’incitation / d’adhésion : soit des cibles finales
prioritaires (par exemple, dans le cadre d’une campagne de recrutement ou dans un souci de
lutte contre le non-recours aux aides), soit des relais d'information.
La diffusion de la majorité des campagnes de communication s’inscrit aujourd’hui sur une
double échelle, nationale (métropole et outre-mer)
et locale. Elles intègrent aussi de plus en plus
un volet européen voire international. L’enjeu est d’exploiter l’ensemble de la granularité et des
réseaux au sein de l’Etat (réseau des préfectures, des ambassades, des homologues etc.). Ainsi,
les campagnes aux problématiques nationales, sont aujourd’hui très largement amplifiées dans
les territoires, en tenant compte des particularismes locaux.
Enfin, pour répondre à ses objectifs et renforcer son impact,
la sphère étatique privilégie
aujourd’hui
des stratégies de communication intégrées dites « 360° », une démarche qui
impacte fortement la stratégie d’achat média :
le « paid » est un des leviers exploités qui doit
5
être mobilisé et s’articuler aux autres (« earned », « owned »), selon un principe de pertinence et
d’efficience.
I.3. Spécificités de l’achat média pour le GAE
I.3.1. Une forte hétérogénéité chez les annonceurs
Il existe une grande hétérogénéité au sein du GAE, avec pour conséquences :
Une forte diversité dans le volume des investissements réalisés entre les membres du
GAE, de centaines de milliers à plusieurs millions d’euros, en fonction des acteurs
;
De fortes variations dans le montant des investissements d’une année à l’autre, en
fonction de l'actualité, des priorités gouvernementales ou encore des budgets impartis
aux actions.
Des stratégies médias très variables d’une campagne à l’autre, compte tenu de la variété
des annonceurs, des problématiques à soutenir et des cibles à adresser.
Ainsi,
entre 2019 et 2021, plus de 20 annonceurs ont communiqué, souvent de façon simultanée.
Toutefois, sur ces années,
la part des 5 principaux annonceurs a représenté 70% à 80% du total
des budgets investis par l’ensemble du GAE. Les principaux annonceurs ont été : le Ministère des
Solidarités et de la Santé (dont les investissements ont largement progressé du fait de la crise
sanitaire), le Ministère des Armées et, selon les années, le Ministère de l’Intérieur - notamment la
délégation à la sécurité routière – DSCR –, l’ADEME ou encore, le SIG. Le détail est disponible
dans la partie II.1.2.
A noter :
Si les volumes investis par chaque opérateur peuvent être très différents (forte élasticité),
chaque annonceur doit bénéficier des conditions négociées pour le GAE de manière
équitable ;
Les investissements ne pourront être soumis à un quelconque engagement de volume ou
de mix média : le GAE ne peut s’engager ni sur la saisonnalité, ni sur une répartition par
opérateur.
I.3.2. Des spécificités d’achat et de diffusion
Les campagnes mises en œuvre dans le cadre du présent marché ne s’inscrivent généralement
pas dans un univers concurrentiel, compte-tenu de leurs objectifs et thématiques spécifiques qui
ne comportent aucune dimension commerciale pour la plupart des membres du GAE. Les
supports peuvent donc accorder
des conditions d’achat particulières à ces campagnes, dans le
respect des dispositions de la loi Sapin et sans que cela ne soit discriminant vis-à-vis de leurs
autres annonceurs.
Les campagnes de communication diffusées à la TV ne sont
pas comptabilisées par l’ARCOM
dans le temps d'antenne publicitaire des chaînes. En outre, elles peuvent être
programmées en
dehors des écrans publicitaires (hors écran), la situation variant d'une chaîne à l'autre. Ces
campagnes ont également accès aux chaînes de France Télévisions
après 20 heures, et aux
stations de Radio France.
6
Ces campagnes bénéficient, par ailleurs, d’
abattements tarifaires forfaitaires dans les médias que
les négociations du titulaire agissant en tant que mandataire pour les bénéficiaires du marché
permettent d’améliorer. Ces abattements se substituent aux dégressifs fixés par les conditions
générales de vente des supports s’ils sont plus avantageux. Ils sont forfaitaires, sans engagement
sur un volume prévisionnel d'achat et applicables au premier euro investi. Tous les annonceurs
qui utilisent le présent marché en bénéficient quel que soit leur volume d’achat d’espace média.
A ces abattements tarifaires, s'ajoutent le cas échéant la remise professionnelle et la remise de
cumul des mandats.
Les conditions ci-dessus s’entendent optimisées dès le 1er euro investi.
A noter qu’une rétroactivité des conditions est applicable en cas de hausse de volume pendant
l’année.
I.3.3. Respect de standards et de prérequis
Les membres du GAE sont amenés à contribuer à faire respecter différents référentiels
applicables à la communication gouvernementale, notamment :
La Marque Etat : https://www.gouvernement.fr/marque-Etat
La charte de l’accessibilité : https://www.gouvernement.fr/charte-d-accessibilite-de-la-
communication-de-l-etat
Le RGAA : https://www.numerique.gouv.fr/publications/rgaa-accessibilite/
Les lignes directrices de la CNIL : https://www.cnil.fr/fr/cookies-et-autres-traceurs-la-cnil-
publie-des-lignes-directrices-modificatives-et-sa-recommandation
La RGPD : https://www.cnil.fr/fr/reglement-europeen-protection-donnees
Le DSFR (Design Système de l’Etat)
Le Titulaire doit les appréhender, les comprendre et les appliquer, dans le cadre des prestations.
Il doit pour cela avoir les compétences sur ces sujets.
I.4. Objet du marché
Le marché couvre le conseil, l’achat et la gestion d’espace médias sur l’ensemble des médias
existants et les médias futurs.
Le marché comprend l’action du titulaire de manière exclusive sur :
La télévision pour les différents modes d’achat actuels et à venir (achats classiques en spot
à spot et C/GRP garantis, sponsoring, TV segmentée),
La radio (classique, sponsoring et radio digitale),
La presse (papier et digitale),
L’affichage au sens large (traditionnel, événementiel mais aussi DOOH)
Le cinéma.
Sur le levier du digital, sont inclus de manière exclusive sur tous supports (mobile / desktop) :
Paid social,
SEA,
Display (direct et programmatique),
7
Audio digital
Vidéo (direct et programmatique).
Le marché intègre également les opérations spéciales ou dîtes « sur-mesure ». Ces opérations
spéciales sont diverses et peuvent prendre la forme d’un partenariat avec un média, une
plateforme média, un support ou plusieurs médias et supports (cross média), intégrant de la
création de contenu, des formats innovants ou des opérations événementielles, de placement de
produits / idées, d’endossement de personnalités ou encore d’activation d’influenceurs.
Le marché intègre également une forte dimension de conseil stratégique et d’accompagnement
qui peut prendre diverses formes, allant d’ateliers de travail, à l’élaboration d’une stratégie
commune avec l’agence de publicité, mais aussi d’analyse des datas provenant des campagnes :
- définition du plan de taggage,
- monitoring du tracking des campagnes,
- bilan intermédiaire de diffusion de campagne,
- croisement des datas site centric avec les datas ad centric pour analyser les performances
des campagnes.
En revanche, sont exclus du marché les leviers suivants :
- La création et la gestion de contenu social ;
- Le SEO ;
- Le CRM.
Le périmètre du marché couvre l’ensemble du territoire français (métropole, DROM-COM).
Le marché tel que défini ci-dessus est exhaustif à date mais reste susceptible d’être réexaminé en
cas d’émergence de nouveaux média et/ou nouveaux modes d’achats (cf. clause réexamen : article
11.9 du CCAP).
8
II . CONTEXTE ET ENJEUX DE LA PASSATION DU
NOUVEAU MARCHE
II.1. Retour d’expérience sur le précédent marché
II.1.1. Des bénéfices avérés de la mutualisation
Depuis 2003, la mutualisation du marché a démontré
de grands bénéfices pour l’ensemble des
annonceurs, raison pour laquelle un plus grand nombre d’acteurs a souhaité intégrer le
groupement en 2019, date de renouvellement du précédent marché.
Le bilan de ces dernières années de mutualisation de l’achat d’espace média a notamment fait
apparaitre :
Une importante
optimisation quantitative des conditions d’achat d’espace média des
campagnes ;
Une amélioration qualitative des conditions d’achat d’espace média par le
bénéfice
accru d’emplacements préférentiels et de gracieux ;
Une
réflexion média préalable renforcée et coordonnée, adaptée spécifiquement au
GAE ;
Un
médiaplanning mieux adapté ;
Le
développement de partenariats média et d’opérations spéciales dans un cadre
optimisé au bénéfice de chaque annonceur ;
Une organisation permettant aux annonceurs d’avoir d
es interlocuteurs identifiés et
dédiés pour leurs campagnes médias ;
Un processus administratif et comptable basé sur le
principe d’une facturation en net fin
d’ordre estimé, permettant de régler les supports à bonne date échéance.
II.1.2. Des volumes d’investissement en forte hausse
Les investissements du GAE ont très fortement progressé depuis 2017, passant de 68 millions
d’euros en 2017, à 80 millions en 2019, 100 millions en 2020 et enfin 130 millions en 2021.
La crise sanitaire a notamment impacté les investissements de ces deux dernières années : les
investissements liés au Ministère des Solidarités et de la Santé (SPF inclus) étant passés d’environ
20 millions en 2019 à plus de 40 millions d’euros en 2021. NB : n’intégrant pas les communications
TV/radio relatives à la crise Covid 19 passant par la réquisition.
Si aucun engagement budgétaire annuel ne peut être pris du fait des spécificités du GAE, la
projection 2022 devrait être plus proche du budget de 2020 que de 2021, avec
un socle
prévisionnel aux alentours de plus de 110 millions par année.
II.1.3. Focus sur le mix média : le digital et la TV, canaux privilégiés par le GAE
Compte tenu de l’évolution de la consommation média, de la nécessité d’adresser nos messages
au plus grand nombre et des enjeux de ciblages spécifiques à la communication de l’Etat,
le
9
digital et la TV ont été les deux médias privilégiés dans les stratégies média du GAE depuis 2019.
En 2021, le digital a été le premier média investi par le GAE avec 40% des investissements totaux,
la TV arrivant juste derrière avec 30% des investissements. Viennent ensuite la presse (12%),
l’affichage (11%, dont un tiers d’affichage digital), la radio (6%), et enfin le cinéma (<1%).
A noter :
Jusqu’alors, plus les investissements sont élevés, plus la TV est activée. À l’inverse, les
annonceurs ayant des budgets plus modestes privilégient l’utilisation du digital.
Ainsi, sur 2021 :
Les annonceurs ayant investi plus de 5 millions ont priorisé le digital à hauteur de 40% de
leurs investissements, puis la télévision à 30%.
Les annonceurs avec un budget compris entre 1,5 million et 5 millions d’euros avaient une
part de digital plus élevée (45%) et de télévision inférieure (24%).
Les annonceurs avec un budget inférieur à 1,5 million se sont essentiellement concentrés
sur le digital, qui représentait plus de 80% de leurs investissements.
II.2. Contexte actuel
Depuis la passation du précédent marché, en 2019, le contexte d’énonciation des messages –
l’écosystème média – et l’émetteur, qu’est l’Etat, ont connu de profonds bouleversements, qui
impactent les attentes et besoins des membres du GAE en matière de stratégie média.
II. 2. 1. Une évolution de l’écosystème média
L’écosystème média connait depuis plusieurs années une transformation profonde et est devenu
complexe avec des évolutions technologiques majeures et une modification de la consommation
des médias. La crise sanitaire a accéléré ce processus d’évolution et a renforcé l’exigence d’agilité
qui s’impose aujourd’hui comme une norme. C’est le cas particulièrement dans la sphère étatique
où l’impact d’une actualité demande de pouvoir déployer des plans média facilement activables
et modulables.
Parmi les évolutions notables :
Une évolution de la consommation des médias : la TV linéaire historique voit son audience
décroitre au profit de nouveaux médias et modes de consommation, tels que la TV
délinéarisée (replay par exemple), la croissance de la vidéo digitale et la croissance
exponentielle du temps passé sur les réseaux sociaux ;
Une extension de la dimension « Data & Tech » aux médias historiques : les modes d’achat
programmatiques et les capacités de ciblage activables sur des médias historiques (DOOH,
Radio, TV, etc.) ;
Les nouveaux
enjeux du digital autour des sujets de data et de ciblage, dans un contexte
d’évolution réglementaire et technique (RGPD, fin des cookies tiers)
Une exigence croissante de
réfléchir à l’impact environnemental et social des campagnes
publicitaires ;
Un enjeu de « brand safety », qui implique de garantir que les communications soient
diffusées dans des environnements appropriés et sécurisés, c’est-à-dire d’éliminer au
maximum l’achat d’espaces média sur des supports dont les contenus sont susceptibles de
porter atteinte à la réputation de l’annonceur. La nécessité d’un contrôle des canaux de
10
diffusion s’est renforcée, dans le cadre des achats programmatiques mais aussi des achats
contextuels, du fait des volumes croissants de sites et d’URLS, désormais achetés de façon
automatisée, en « pack » et en temps réel.
Pour s’adapter à ces changements rapides et mieux accompagner les annonceurs, les
modèles de
collaboration avec les agences média ont aussi évolué avec le recrutement de nouveaux profils
(par exemple Data Scientists, lead de la transformation digitale etc.), des modèles de
collaboration plus intégrés (combinant par exemple média avec CRM, data, influence, création
etc.) et des modèles de rémunération hybride (forfaitaire, commission, variable), permettant de
sécuriser une équipe pour la partie forfaitaire tout en laissant une partie de la rémunération en
fonction de l’investissement.
L’évolution rapide de cet écosystème devrait se poursuivre dans les années à venir.
II. 2. 2. Une transformation de la communication de l’Etat au prisme des crises
Les crises traversées depuis 2019, de la crise des Gilets jaunes à la crise sanitaire, ont accéléré la
transformation de la communication de l’Etat.
Ces crises ont redonné à la communication sa place stratégique, car elle s’est imposée comme un
levier puissant pour l’Etat et le Gouvernement pour
faire le lien avec les citoyens, dans un but
premier qu’est la sortie de crise.
Pour répondre à la défiance persistante vis-à-vis de la puissance publique, dans un contexte de
crise permanente depuis 2019, la communication de l’Etat s’est profondément renouvelée dans le
but de
donner à voir aux citoyens ce que l’Etat fait pour eux au quotidien, pour qu’ils puissent
tirer le fil de la promesse de la mise en œuvre jusqu’aux résultats (objectifs de visibilité / lisibilité),
et
les rendre acteurs pour les amener à
se saisir des politiques publiques dans une logique de
responsabilité partagée (objectifs d’adhésion / d’engagement).
Pour remplir leurs missions, les communicants de l’Etat ont dû urgemment chercher à
répondre
aux deux problématiques qui les empêchent de toucher efficacement leur audience :
Une complexité structurelle, avec une multiplicité d’émetteurs aux caractéristiques variées
et de sujets à traiter, donc une tendance endogène à la dilution des messages ;
Un contexte d’émission ultra-concurrentiel (nombreux annonceurs, tentatives de
manipulation de l’information, nombreux canaux etc.), en profonde évolution (cf ci-dessus)
avec
une économie générale de l’attention en baisse et une fragmentation croissante des
audiences.
Face à ces défis, des changements stratégiques ont été mis en place afin de rendre les dispositifs
plus impactants :
1.
Remettre le citoyen au cœur de la stratégie, en passant d’une logique d’information/
conviction à une logique d’engagement ;
2.
Harmoniser les communications via, entre autres, le déploiement d’une stratégie de
marque, qui offre un cadre d’expression commun à l’échelle de l’Etat (charte graphique,
charte des grands principes rédactionnels et charte des réseaux sociaux, mis en place
depuis février 2020 ; un système de design pour l’expérience en ligne, déployée en juillet
2021 ; la charte d’accessibilité de la communication de l’Etat, publiée en mars 2021) afin
d’offrir aux citoyens des repères permettant d’améliorer la visibilité et la lisibilité des
11
communications de l’Etat ; et
en alignant les communicants de l’Etat autour de grands
sujets définis comme prioritaires à l’échelle interministérielle, pour favoriser la cohérence
des actions, et la rationalisation des moyens, et en misant sur la transversalité ;
3.
S’ouvrir à la société civile pour démultiplier les porteurs de message en capitalisant sur des
intermédiaires (par exemple : partenaires privés, associatifs etc.) « tiers de confiance »
auprès des cibles, voire sur les citoyens eux-mêmes.
II.3. Quels enjeux et attentes pour le nouveau marché ?
Ce marché poursuit l’ambition de donner les moyens aux membres du GAE de
répondre aux
meilleurs standards professionnels en matière de stratégie média, au service d’un meilleur impact
auprès des citoyens.
Pour se faire, il repose sur un modèle à deux niveaux qui doit permettre de combiner :
Une approche transversale forte, en appui du SIG, garantissant une plus grande cohérence
dans l’activation média ;
Une excellence opérationnelle au service de chacun des membres du GAE qui doivent
bénéficier d’un traitement équitable dans la réponse apportée à leurs problématiques.
Par ailleurs, de manière plus large, il représente
une opportunité de :
Consolider les acquis, notamment en capitalisant sur l’alignement des communicants de
l’Etat et l’harmonisation du cadre d’expression des messages gouvernementaux ;
Poursuivre les efforts de modernisation pour accompagner le projet de transformation des
membres du GAE, en intégrant de nouvelles opportunités stratégiques, de nouvelles
expertises ou nouveaux outils.
A ce titre, les priorités globales assignées à ce marché sont les suivantes :
II.3.1. Le passage d’une logique de coût à une logique de performance
Le prix média n’est pas un indicateur suffisant pour mesurer le succès d’une stratégie média, car il
met la focale davantage sur les moyens que sur les résultats. C’est pourquoi,
le pilotage, sur des
critères adaptés, quantitatifs et qualitatifs, est au cœur du nouveau modèle mis en œuvre par le
présent marché. La logique de performance inscrit les membres du GAE dans
une perspective de retour sur
investissement (ROI). Pour se faire, le nouveau marché pose comme principe cardinal
l’importance d’
une évaluation continue des stratégies média déployées par rapport aux objectifs
assignés en amont, ce qui implique une mesure de la pertinence de chacun des leviers mobilisés
dans le temps, et d’une action, selon une logique itérative.
Compte tenu du rôle stratégique pris par la communication, cette évolution de la mesure de la
performance répond aussi aux
besoins croissants de rendre compte de l’efficacité des actions
entreprises auprès d’une diversité d’acteurs, dont nombreux ne viennent pas de l’écosystème de
la communication. L’enjeu d’une part est de consolider et renforcer la mobilisation de la fonction
communication pour qu’elle puisse opérer dans les meilleures conditions, et d’autres part de
12
défendre les moyens accrus qui peuvent lui être alloués. Elle poursuit donc l’ambition de montrer
comment le levier de la communication contribue à la réussite des politiques publiques.
II.3.2. En corolaire, un besoin de conseil stratégique
o
Un besoin d’accompagnement stratégique renforcé
Le titulaire du marché doit être en mesure d’accompagner l’ensemble des membres du GAE dans
la stratégie des moyens et le
développement de la performance de leurs dispositifs. Pour cela, il
doit être en mesure de fournir
un travail constant d’analyse des dispositifs en cours et passés.
Il doit donner les moyens aux membres du GAE d’
identifier, d’anticiper et de saisir les
opportunités du marché, adoptant une démarche de planning stratégique appliqué aux médias.
Dans le cadre de l’ouverture de la communication de l’Etat à la société civile, le titulaire du
marché doit être en mesure de poser les conditions pour
favoriser des logiques partenariales,
notamment avec des acteurs matures de l’écosystème.
o
Une nécessité d’animer le réseau interministériel pour permettre des synergies et
des logiques transversales
La mutualisation du marché d’achat d’espace média a été une des premières étapes pour
permettre d’
accélérer les enjeux de cohérence, de synergies et donc de performance entre les
membres du GAE, avec un rôle actif de cadrage et d’animation tenu par le titulaire du marché.
L’enjeu est désormais de pérenniser et asseoir cette dynamique par l’animation du réseau des
membres du GAE, pour
rationaliser et optimiser les séquences de communication, en
développant l’anticipation et en intégrant la transversalité (partage de best cases, de best
practices etc.).
La diversité des annonceurs présents au sein du GAE doit faire demain la force de ce dernier. Le
titulaire du marché doit être en mesure de travailler à un alignement de l’ensemble des
membres sur les plus matures en
favorisant la montée en compétences de tous.
II.3.3. Exploiter toutes les potentialités du digital au cœur de la stratégie pour
adresser au mieux les citoyens et l’ensemble des cibles
Le présent marché doit permettre aux membres du GAE de s’adapter aux évolutions récentes et à
venir de l’écosystème digital, notamment au travers de trois axes :
o L’innovation au service de la performance : explorer les nouveaux canaux, les
nouveaux formats et se positionner en précurseur sur les possibilités offertes ;
o La gestion des audiences pour plus de pertinence : exploiter les opportunités de
ciblage (croisement de datas, géolocalisation, etc.) et assurer la cohérence dans la
gestion des audiences pour adresser les différents publics, y compris les cibles très
spécifiques (par exemple les DOM, les familles monoparentales ou encore des cibles
professionnelles) ;
o L’optimisation pour plus de résultat : tirer parti du digital pour construire une
courbe d’expérience permettant d’affiner les stratégies et mettre en place un
processus d’amélioration continue.
13
II.3.4. Une logique avant tout partenariale à la fois sur la dimension relationnelle, le
process et l’expertise
Le présent marché doit permettre au SIG et aux membres du GAE de co-construire
une véritable
relation de partenariat avec le titulaire, qui, pour se faire,
doit être proactif et moteur. Ce
partenariat se fonde sur l’exigence, le titulaire s’engageant à objectiver ses recommandations
stratégiques et garantir la mesure des performances pour chaque activation média.
L’Etat est un annonceur singulier du fait de sa nature et de ses enjeux spécifiques. Les réponses
apportées par le titulaire doivent
faire preuve de toujours plus d’agilité pour saisir toutes les
opportunités et activer les leviers les plus efficients. A titre d’exemples, le titulaire peut participer
aux réflexions sur l’intégration de formats comme les « natives ad », qui peuvent aller à l’encontre
de l’objectif prioritaire d’attribution et de lisibilité des messages. Il peut aussi être amené à
accompagner les membres du GAE dans la définition d’un cadre acceptable pour tous quant à la
mobilisation d’influenceurs. Il est attendu également sur sa capacité à élaborer des contrats
exclusifs pour les membres du GAE. De facto, ce marché offre au titulaire
une grande liberté
d’expérimentation pour faire grandir la communication de l’Etat et la possibilité de
déployer des
solutions innovantes pour répondre aux problématiques complexes des membres du GAE.
Afin de lui permettre de saisir toutes les dimensions des problématiques qui lui sont posées, tout
au long du présent marché, le SIG et les membres du GAE mettent
à disposition du titulaire des
données d’opinion et des informations issues de dossiers techniques sur lesquels il peut s’appuyer
pour affiner les partis pris stratégiques de ses recommandations. Ces données doivent
permettre
au titulaire de renforcer son expertise sur les sujets ayant trait à la communication publique.
14
III . LES PRESTATIONS DU TITULAIRE
III.1. Considérations générales
Le marché a pour objet les prestations suivantes :
La
coordination et le pilotage transversal du marché publicitaire du GAE (UO 01), piloté
par le SIG en tant que coordinateur du marché (chapitre 2) sur les sujets de conseil
stratégique transversal, pilotage transversal des médias, gouvernance / méthodes de travail
et études / audiences ;
Le conseil média, la stratégie média, l'achat d'espace média, le suivi, le pilotage et
l’optimisation des campagnes (UO 02) mises en place ainsi que
le montage de partenariats
médias pour chacun des membres du GAE (SIG, ministères, opérateurs publics), agissant en
tant qu’annonceur, donneur d’ordre et responsable financièrement de leurs commandes
(chapitre 3)
L’ensemble des prestations souhaitées s’appuie sur
un modèle de rémunération construit autour
de 4 volets et détaillé dans le BPU : EREG « Engagement de Rémunération, Equipe et
Gouvernance » et CTECH « Coûts techniques digitaux »
Modèle forfaitaire sur les prestations de coordination pilotées par le SIG - UO 01-01,
UO 01-02, UO 01-03
Modèle à la commission pour chacun des annonceurs sur l’achat d’espace net par
média ou levier, et sur le montant total pour les opérations spéciales - UO 02-01 à
UO 02-04
Une grille de frais techniques digitaux (Adserving, Adverification, DSP, etc.) - UO 02-
05
Une rémunération variable pour les annonceurs - UO 03
Un forfait additionnel pour des prestations complémentaires pour les annonceurs (y
compris le SIG) - UO 04
Dans ce chapitre ci-après, sont détaillées l’ensemble des prestations attendues ainsi que
l’approche et la nature des Engagements de Performance Média (EPM) permettant de fixer le
cadre contractuel sur les KPIs d’achat coûts et qualité par média et par levier.
III.2. Prestation – SIG - coordinateur
: pilotage et
coordination transversale de l’accord-cadre (UO 01-01/02/03)
Ce chapitre concerne le SIG en tant que coordinateur du GAE, au bénéfice de l’ensemble de ses
membres. Il ne donne pas lieu ici à de l’achat d’espace.
III.2.1. SIG - coordinateur : mode de collaboration et de rémunération
Le SIG, en tant que coordinateur du marché et donneur d’ordre de ces prestations, est le garant
de la bonne exécution du marché, de l’atteinte des engagements fixés et de la mise en œuvre des
15
moyens transverses permettant l’optimisation de la performance globale et celle de chacun des
annonceurs.
Le SIG assiste également le GAE pour l’élaboration de dispositifs mutualisés et pour la conduite
des négociations, en concertation avec le titulaire, avec les supports.
Cette prestation n’est commandée que par le SIG, pour le bénéfice de l’ensemble du GAE, selon
une rémunération forfaitaire, facturée mensuellement.
Cette rémunération contient 3 niveaux de prestations (détail ci-après) :
Niveau de base – N1 : comprends les prestations indispensables :
- Conseil stratégique -> coordination stratégique et pilotage transversal
- Pilotage des investissements média et de la performance
- Etudes et audiences à destination des ministères, du Premier ministre
BPU – EREG – UO 01-01
Durant le marché, un complément peut être déclenché, pour renforcer la prestation de conseil
stratégique et ainsi renforcer l’accompagnement du partenaire. Cette prestation fait également
l’objet d’une rémunération forfaitaire, mensualisée.
Niveau intermédiaire - complément à la prestation de base – N2 :
- Conseil stratégique -> planning stratégique médias : recommandations stratégiques Ad-Hoc
BPU – EREG – UO 01-02
Durant le marché, un complément peut être déclenché, pour renforcer la prestation de conseil
stratégique et ainsi renforcer l’accompagnement du partenaire. Cette prestation fait également
l’objet d’une rémunération forfaitaire, mensualisée.
Niveau complet - complément à la prestation de niveau intermédiaire – N3 :
- Conseil stratégique -> Partage de bonnes pratiques, tendances média et innovation
BPU – EREG – UO 01-03
III. 2.1.1. Ressources humaines
Le titulaire propose l’équipe adaptée aux prestations devant être fournies au SIG, dans son rôle
de coordinateur, qui est dédiée, sur une base au temps passé et permettant de construire la
rémunération adéquate afin d’assurer de manière qualitative l’ensemble de ces services.
En cas de difficultés remontées par le SIG, le titulaire doit proposer une solution (remplacement,
évolution des équipes etc.). En cas de départ dans les équipes, le titulaire doit prévenir le SIG et
l’annonceur concerné, partager les profils pressentis en remplacement.
16
III. 2.1.2. Pilotage administratif et financier
Le titulaire doit assurer un
pilotage et un suivi du process administratif et financier conforme au
CCAP et s’assurer qu’il est correctement suivi par l’ensemble de ses équipes, pour l’ensemble des
annonceurs et pour le SIG.
Les livrables attendus :
Bilan de la qualité de la prestation de l’agence 2 fois par an, sous forme d’un document
écrit et d’une présentation des résultats et des propositions d’action, ainsi que d’un
document de synthèse écrit.
Proposition de process relatif au suivi administratif et financier
III. 2.1.3. Méthodologies et process
Le titulaire met en place des
méthodologies et des process de travail harmonisés, utilisés par
l’ensemble des annonceurs du GAE. Il doit s’assurer qu’ils sont effectivement mis en place et
utilisés par tous.
Le titulaire doit mettre en place des processus de travail pour assurer le suivi des projets
d’actions de l’ensemble des annonceurs, en intégrant la nécessité pour le SIG de disposer
d’éléments de performances en fonction des KPIs validés (GRP, nombre d’impressions, nombre
de contacts, nombre de conversions, nombre d’impressions etc.) sur la/les cibles de chaque
campagne, mais également sur l’ensemble des cibles médias (15 ans et +, les 15-24 ans, les 25-49
ans, les 50 ans et +, les CSP- et les CSP+…) pour toutes les recommandations médias (de la
première recommandation au plan média mis en œuvre, avec le suivi nécessaire en cas
d’évolution).
Les livrables attendus :
Le titulaire doit proposer
2 fois par an la feuille de route des 6 prochains mois afin
d’ajuster si besoin et fixer l’ensemble des comités de pilotage prévus (dates, sujets,
personnes ou entités cibles) ainsi que les grandes priorités stratégiques à adresser.
Le titulaire doit proposer, en début de marché, des
méthodologies et process de travail
communs (briefs, activation, bilan…), qui sont ensuite validés avec le SIG. Le titulaire doit
ensuite s’assurer de la bonne mise en place de ces process.
Le titulaire doit créer, partager et animer les
process et outils de pilotage : guidelines
pilotage, KPI de performance des campagnes.
Le titulaire doit assurer la
création et l’entretien d’un écosystème technique publicitaire
efficace, fluide, interopérable (avec les solutions de gestion de données (dont CDP -
Customer Data Platform), d’outils d’analyse d’audience des sites internet etc.),
transparent, au service de l’élaboration de stratégies digitales avancées. Il doit en outre
veiller à la
transférabilité de l’ensemble des comptes de plateformes technologiques et
outils liés à la gestion des campagnes digitales (dont
search,
adserver, adverification, DSP,
plateformes de social média), au rattachement des sous-comptes des opérateurs à des
comptes maîtres (niveau SIG coordinateur) et à la création de sièges annonceur (SIG et
opérateurs) dédiés.
Pour assurer la
mesure et l’efficacité des activations média, il doit également assurer la
cohérence de
trafficking et
set up des campagnes (
adtech, plans de taggage et installation
du
tagging) avec l’implémentation d'une convention de nommage.
17
La périodicité, la forme, le format et le contenu de ces livrables pourront également être modifiés
autant que de besoin par le SIG
III. 2.1.4. Phase de transition du marché
Le titulaire doit anticiper un
process de transition, y compris la transition technique incluant la
transférabilité de l’ensemble des comptes de plateformes technologiques et outils liés à la
gestion des campagnes digitales afin de pouvoir dès la première année du contrat de mandat
établir des recommandations média, un suivi des optimisations et des campagnes performantes.
Le titulaire s’organise pour
reprendre les données des précédents marchés en assurant la reprise
des données historiques clés. Ainsi, le titulaire doit s’organiser avec le précédent mandataire pour
obtenir les informations relatives au suivi / reporting annuels, reprenant les informations
relatives aux engagements contractuels (tarifaires et équités) EPM, aux bilans de campagne
réalisés pour chaque annonceur, aux bilans financiers réalisés (net fin d’ordre, revue des cumuls
mandats, etc.) et aux éléments techniques nécessaires à la prise en main des comptes.
III.2.2. SIG - coordinateur : détail des prestations attendues
Les attentes liées aux prestations de coordination globale du marché sont résumées ci-dessous
et détaillées dans les paragraphes qui suivent.
‐
Conseil stratégique :
o Coordination stratégique et pilotage transversal (UO 01.01)
o Planning stratégique médias : recommandations stratégiques ad hoc (UO 01.02)
o Partage des bonnes pratiques, tendances média et innovations (UO 01.03)
‐
Pilotage des investissements médias et de la performance (UO1.01)
o Mise en place de comités mensuels, trimestriels
o Dashboard automatisé des investissements et performances des campagnes
o Revue bi annuelle des process et bilan annuel de la performance
‐
Etudes & audiences à destination des ministères, du Premier Ministre (UO 01.01)
o Des recueils de fiches d’audiences moyennes pour différents supports
o Des fiches sur les audiences constatées des émissions TV
o Des études d’analyse d’audiences TV ad hoc
o Une analyse synthétique des résultats des vagues d’études Radio
o Des données d’audiences digitales
o Des données d’audiences ou analyse ponctuelle liées aux nouveaux médias, nouveaux
supports, nouveaux usages ou nouvelles technologies
III.2.2.1. Conseil stratégique
III.2.2.1.1. Coordination stratégique et pilotage transversal
Le titulaire assure
le conseil stratégique et le pilotage transversal de l’ensemble des activations pour le SIG et pour le compte de l’ensemble du GAE, dans un souci de cohérence, de
rationalisation des moyens et à des fins d’impacts maximisés.
Dans ce but, il doit être en mesure de
produire une vision holistique de toutes les campagnes des
membres du GAE :
Le titulaire doit veiller à ce que l’ensemble des recommandations et plans médias validés
18
soient bien articulés entre les membres du GAE pour éviter une mise en concurrence entre
les annonceurs utilisant le marché ;
Le titulaire doit s’assurer de la bonne complémentarité, et de l’absence de redondance,
entre les supports des plans nationaux, locaux et internationaux d’une même campagne de
communication.
La vue d’ensemble des campagnes du GAE fait l’objet d’une présentation chaque mois au SIG,
pour s’assurer de la bonne coordination stratégique de l’ensemble des campagnes.
Dans le cas où une optimisation serait nécessaire, le titulaire s’engage à alerter le SIG et
l’annonceur émetteur de la campagne concernée dans un délai raisonnable pour éviter les
pénalités avant le lancement du dispositif, et à produire des recommandations pour un éventuel
ajustement dans le médiaplanning.
Le titulaire est amené à
organiser et animer, avec le SIG, des temps d’échanges réguliers entre les
membres du GAE pour favoriser la transversalité entre eux, selon une fréquence trimestrielle à
bimestrielle, à définir en fonction du calendrier des campagnes. Leur programmation se décide
sur la base des données remontées lors des comités mensuels organisés avec le SIG. La
composition de ces réunions est fonction des priorités de communication, et permet aux
membres conviés d’avoir une visibilité mutuelle sur les campagnes à venir, pour construire des
séquences communes. Ces réunions doivent notamment permettre d’éviter des phénomènes
d’«
embouteillage » pouvant générer de la dilution dans les messages et d’anticiper des périodes
qui peuvent être, par ailleurs, très demandées dans le but de garantir les meilleurs tarifs (ex :
séquence de rentrée, particulièrement convoitée, y compris par les annonceurs du secteur privé).
Les livrables attendus :
Un
comité mensuel, animé par le titulaire, avec le SIG.
Un
comité interministériel stratégique, animé par le titulaire, avec le SIG et un ou plusieurs
membres du GAE.
Chaque comité comprend a minima la formulation en amont de recommandations sur l’ordre du
jour, l’organisation logistique du comité (rédaction d’un support écrit de présentation sous Word
ou Powerpoint, envoi des invitations ; etc.), l’animation de la réunion, la rédaction d’un compte-
rendu. En préparation du comité, le titulaire est amené à produire tout élément permettant de
discuter des points prévus à l’ordre du jour. Il doit a minima proposer une vision synthétique sous
forme de tableau de bord des éléments issus de l’outil de suivi des investissements médias et de
la performance.
La périodicité, la forme, le format et le contenu de ces livrables peuvent également être modifiés
autant que de besoin par le SIG.
III. 2.2.1.2. Partage des bonnes pratiques, tendances média et innovations
Pour renforcer l’expertise des membres du GAE, le titulaire
partage régulièrement avec les
membres du GAE une veille des tendances, avec le souci d’anticiper et de distinguer les bonnes
pratiques dans le secteur : actualité, études et consommation média, suivi de l’évolution des
technologies, nouveaux supports, nouveaux réseaux, nouveaux modes d’achat, nouvelle
structuration du secteur, nouvelles offres, nouveaux formats, etc.
Le titulaire
doit mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour accompagner l’adoption par
19
les membres du GAE de ces bonnes pratiques afin de favoriser une montée en compétence de
l’ensemble des annonceurs du groupement, et un alignement des stratégies mises en œuvre sur
les meilleurs standards du marché.
Pour se faire, le titulaire réalise
les prestations suivantes :
Réunion d’information trimestrielle ouverte à l’ensemble des membres GAE : le
titulaire y présente, à cette occasion, les bonnes pratiques médias selon les actualités
des campagnes en cours, au besoin en conviant des acteurs du secteur pour partager
leur expérience ;
Des sessions de formation (1 x trimestre), via un calendrier co-construit entre le
titulaire et le SIG pour le compte des membres du GAE.
Les livrables attendus :
La réunion d’information trimestrielle donne lieu à la rédaction d’un support écrit qui
est ensuite diffusé à l’ensemble du GAE. Chaque réunion comprend
a minima la
formulation en amont de recommandations sur l’ordre du jour, l’organisation
logistique (rédaction d’un support écrit de présentation sous Word ou Powerpoint,
envoi des invitations ; etc.), l’animation de la réunion et l’écriture et la diffusion d’un
compte-rendu ;
Le titulaire met à disposition du GAE un
Book média annuel, sous forme de
présentation
, résumant les bonnes pratiques et principes d’activation par média (ticket
d’entrée, capacité de ciblage etc.), pour permettre aux annonceurs d’optimiser leur
utilisation et accroître la courbe d’expérience ;
Une newsletter mensuelle inspirationnelle adressée à l’ensemble du GAE y compris à la
direction pour nourrir les réflexions stratégiques. Le support, la ligne éditoriale et le
contenu sont définis entre le titulaire et le SIG pour le compte des membres du GAE ;
L’organisation des sessions de formation se traduit par la production par le titulaire
d’un support de formation, qui peut être diffusé à tous les membres du groupement.
Les contenus pourront ensuite être valorisés sous des formats pédagogiques pour
assurer leur bonne diffusion (guide, kit, etc.).
Les livrables peuvent intégrer les documentations produites en analyses d’audiences (décrites en
III.2.2.4).
Pour l’ensemble des livrables cités ci-dessous, le titulaire propose un format au début du marché
qui est validé par le SIG.
La périodicité, la forme, le format et le contenu de ces livrables peuvent également être modifiés
autant que de besoin par le SIG.
III. 2.2.1.3. Planning stratégique appliqué aux médias : Recommandation stratégique ad
hoc
Le titulaire doit être en mesure de fournir des
recommandations ad hoc pour permettre au SIG,
dans son rôle de coordinateur, et sur des projets interministériels, d’explorer des pistes
d’approche média pour répondre à des problématiques
ad hoc, ou s’interroger sur la meilleure
façon d’adresser une thématique, une typologie cible avec une estimation budgétaire et de
performances.
20
Livrables attendus :
Recommandations sous format PPT ou note, d’une quinzaine de pages, à définir au
moment de la demande par le SIG. Il peut y avoir entre 5 et 10 recommandations par
an. Ces recommandations seront susceptibles de ne pas donner suite à une activation
(achat d’espace). En revanche, si l’achat d’espace est activé, la rémunération est celle
précisée pour le volet annonceurs en fonction des médias ou leviers activés.
III.2.2.2. Pilotage des investissements médias et de la performance
Mise en place d’un outil unifié de suivi des performances
Le titulaire assure le
pilotage des investissements et de la performance pour le compte de
l’ensemble du GAE
avec une consolidation par média, par régie, par destination et par annonceur,
et plus particulièrement :
Prévisions et dépenses réalisées (média + frais techniques)
Prévisions d’activité, de risques de chevauchement de campagnes par média
Suivi des engagements du titulaire par média (EPM offline et EPM online).
Pour répondre le mieux possible à ce besoin,
le titulaire doit proposer un outil unifié de suivi des
investissements réalisés et des performances, au travers d‘une interface partagée intégrant
l’historique sur plusieurs années.
Cet outil doit permettre une mise à disposition des informations, dans un format automatisé
donnant lieu à des mises à jour fréquentes, facile d’accès pour les utilisateurs – selon différents
niveaux puisque cet outil est utilisé à la fois par et pour le SIG, à des fins de coordination et par
et pour les annonceurs, pour le pilotage et le suivi de leurs campagnes d’un point de vue
financier et d’un point de vue performances médias.
Il est attendu de la part du titulaire au cours du marché la mise en place
d’une approche de
mesure de la performance afin de pouvoir construire
une courbe d’expérience pouvant être
partagée avec l’ensemble des annonceurs du GAE.
Coordination des activations paid search
Le titulaire assure également avec le SIG la coordination de l’ensemble des activations
paid search des annonceurs du GAE :
Conseil transversal pour assurer la cohérence de la communication, l’orchestration des
prises de paroles des différents annonceurs et les chantiers prioritaires à adresser en
search ;
Mutualisation des optimisations, harmonisation des structures de comptes, conduite de
tests, implémentation des meilleures pratiques pour gagner en efficacité ;
Pilotage transversal permettant une vision consolidée de l’activation search de l’ensemble
du GAE et suivi du fil rouge annuel.
Les livrables attendus :
Un
comité de suivi de performances média mensuel (tous médias et toutes
campagnes), animé par le titulaire avec le SIG
Un
dashboard de pilotage transversal des investissements et de la performance média,
avec le suivi des investissements (Réalisé et prévisions / média et frais techniques), les
21
prévisions d’activité et le suivi des engagements.
Un
cadrage des KPIs par objectif de campagne et levier à définir en début de marché :
cadrage que le titulaire et les annonceurs utiliseront pour chaque activation média ;
Une
revue bi-annuelle des process de pilotage afin de s’assurer qu’il est toujours en
adéquation avec les attentes et objectifs du SIG et annonceurs, animée par titulaire +
SIG ;
Un
bilan annuel de la performance d’achat média au regard des engagements
contractuels (EPM online et EPM offline). Pour le pilotage du SEA, le titulaire doit
proposer des reportings de suivi ainsi qu’un plan d’action. Ces points pourront être
inclus dans les comités de suivi de performances média, et faire l’objet d’une réunion
dédiée 2 fois par an.
Ces comités et bilans donneront lieu à une réunion de présentation et à la production d’un
support écrit qui est diffusé au sein du SIG. Le titulaire doit s’assurer de pouvoir répondre aux
questions des experts du SIG en charge de ces sujets. Chaque réunion comprend a minima la
formulation en amont de recommandations sur l’ordre du jour, l’organisation logistique
(rédaction d’un support écrit de présentation sous Word ou Powerpoint, envoi des invitations ; …)
l’animation de la réunion et l’écriture et la diffusion d’un compte-rendu.
La périodicité, la forme, le format et le contenu de ces livrables pourront également être modifiés
autant que de besoin par le SIG.
III. 2.2.4. Etudes & audiences à destination des ministères et du Premier Ministre
Le titulaire fournit des
données et des analyses d’audience pour suivre l’évolution des médias et
assurer une veille sur l’actualité du marché.
Pour l’ensemble des livrables cités ci-dessous, le titulaire propose un format de livrable au début
du marché qui est validé par le SIG. De même, la méthodologie des différents indicateurs
d’audience est définie dans le cadre d’une réunion de calage avec le SIG en début de marché.
Le SIG peut, à sa demande, faire évoluer le format, le nombre de supports traités et la
méthodologie afin d’être toujours en adéquation avec les attentes du public interne récepteur
mais aussi avec les meilleurs standards utilisés.
III. 2.2.4.1. Des recueils de fiches d’audiences moyennes pour différents supports
Chaque recueil est constitué de plusieurs fiches d’audiences (+/- 100 émissions TV, 100
émissions/chroniques radio, 50 titres de presse) pour plusieurs supports identifiés en amont par le
SIG, au moment de la demande.
Les recueils comprennent une analyse des principales évolutions d’audience sur la période
étudiée (3 à 4 pages maximum), un tableau récapitulatif des audiences ainsi que leurs évolutions
(même ordre de grandeur que pour les fiches), des tableaux affinitaires par cible.
Les fiches d’audiences doivent faire apparaître les informations suivantes :
Rapide
descriptif du support examiné et son positionnement ;
Données d’audience et leurs évolutions, adapté en fonction de chaque média et des
informations disponibles : nombre de téléspectateurs ou d’auditeurs, audience moyenne,
part d’audience / lectorat, diffusion etc. ;
22
Structure de l’audience (genre, âge, CSP, régions) et du
mode de consommation (assiduité,
audience en différé, fréquence de lecture, mode de consultation etc.) ;
Pour les médias TV et Radio,
des comparatifs avec les émissions concurrentes à la même
heure ou du même genre.
La fréquence de production est anticipée annuellement sur la base d’un calendrier prévisionnel
co-construit avec le SIG mais prévoit un envoi semestriel.
Le délai de livraison à partir de la date de publication des données est compris entre 2 semaines
et 1 mois.
III. 2.2.4.2. Des fiches sur les audiences constatées des émissions TV
Ces fiches concernent essentiellement les émissions dans lesquelles les membres de l’Exécutif
interviennent.
Les fiches doivent faire apparaître les informations suivantes :
Rapide
descriptif de l’émission et de
son positionnement ; Les
données d’audience et la
structure d’audience, avec des
données de comparaison sur
la même période, ainsi que par rapport aux chaînes concurrentes ;
La
répartition de l’audience sur chaque cible en fonction de plusieurs indicateurs ;
Une
courbe d’audience minute à minute de l’émission.
La fréquence de production ne peut être anticipée car elle varie en fonction des interventions du
Président de la République, du Premier ministre ou d’un ministre dans une émission télévisée. A
titre indicatif, 200 fiches sont généralement produites chaque année.
Le délai de livraison
demande une réactivité importante avec une livraison le lendemain matin,
vers 9h30 (jour ouvré) du jour de la diffusion de l’intervention.
III.2.2.4.3. Des études d’analyse d’audiences TV ad hoc
Le SIG peut faire appel au titulaire pour
réaliser des analyses approfondies de courbes d’audience
minute à minute lors d’une intervention d’un des membres de l’Exécutif pour une émission TV ou
de l’audience cumulée d’une intervention sur plusieurs chaînes - y compris chaînes d’information
en continu – si diffusion multi-chaînes avec :
L’identification des
pics et des
baisses d’audience ; Un
résumé précis et factuel des propos tenus lors de l’intervention, notamment sous
forme de verbatim ;
Des éléments d’
explications des évolutions d’audience avec une comparaison avec
d’autres audiences d’interventions sur un format identique.
La fréquence de production ne peut être anticipée car elle varie en fonction des interventions. A
titre indicatif, 50 études ont été réalisées en 2020, et 20 en 2021.
Le délai de livraison de ces courbes minute à minute et des fiches pour l’ensemble des chaînes qui
diffusent l’intervention demande également une réactivité importante avec une livraison au plus
tard le lendemain (jour ouvré), avant 13h.
23
III. 2.2.4.4. Une analyse synthétique des résultats des vagues d’études radio
Le titulaire fournit
une analyse synthétique des résultats d’audiences des stations radios, de leurs
évolutions pour chaque vague d’études, avec un focus sur les émissions dans lesquelles les
membres de l’Exécutif sont susceptibles d’intervenir et/ou les émissions/chroniques qui
présentent les caractéristiques les plus pertinentes
Le délai de livraison est de J+2 maximum (jour ouvré) après publication des résultats
III. 2.2.4.5. Des données d’audiences digitales
Le titulaire produit
un recueil de données d’audience de +/- 180 sites avec, pour chaque site :
Un tableau récapitulatif des audiences
Une analyse de l’évolution des audiences
Un tableau des affinités par cibles
Le périmètre des sites concernés est à valider en début de marché entre le titulaire et le SIG.
La fréquence de production est de deux fois par an.
Le délai de livraison est de 2 semaines maximum après la publication des données.
III. 2.2.4.6. Des données d’audiences, d’analyse ou de veille ponctuelle liées aux
nouveaux médias, nouveaux supports, nouveaux usages, nouvelles technologies ;
consommation média ou mercato
Le titulaire fournit
des éléments d’informations et de données d’audience sur les nouveautés
identifiées soit par le titulaire, soit par le SIG notamment
pour des programmations dans
lesquelles l’Exécutif est susceptible d’intervenir.
Cette analyse implique de la part du titulaire
un suivi des grilles de programmes des chaînes de
télévision et des stations de radio. Cette prestation peut à la fois prendre la forme de
productions récurrentes et ad-hoc. A titre d’exemple, un bilan des tendances médias et réseaux
sociaux, mélangeant données qualitatives et quantitatives, est réalisé chaque année.
III.3. Prestations - Annonceurs : Conseil, Achat d'espace et
partenariats médias (UO 02 - UO 03 - UO 04)
Cette partie concerne les prestations de conseil et d’achat d’espaces média, pour tout membre du
GAE, SIG, ministère ou opérateur, ici appelés annonceurs.
III.3.1. Annonceurs : Mode de collaboration et de rémunération
Le titulaire intervient auprès de chacun des annonceurs du GAE, pour le
conseil
stratégique média incluant le
planning stratégique appliqué aux médias et l’
achat d’espace
médias au plan international, national (métropole et outre-mer) et local pour l’ensemble des
médias et leviers et ce, que le support soit généraliste ou spécialisé, que ce soit un achat média
classique ou une opération spéciale type partenariat média, et pour toutes les cibles grand public
ou spécifiques.
24
III. 3.1.1. Ressources humaines
Le titulaire doit s’assurer en continu de la bonne adéquation de ses équipes aux besoins de
chacun des membres du GAE, en respectant le principe d’équité. Il doit proposer à chaque
annonceur du GAE la meilleure organisation permettant la réactivité, l’agilité et la meilleure
efficacité, y compris en périodes de forte activité, si plusieurs membres du GAE le sollicite au
même moment.
Le titulaire doit être en mesure de
collaborer avec de nombreux interlocuteurs aux profils et
responsabilités différentes, de l’expert opérationnel à la direction (le SIG, les responsables de
communication des ministères, des services de l’administration rattachés au Premier ministre,
etc.). Il peut également être en contact avec les services administratifs et comptables de ces
annonceurs.
Le titulaire doit donc mettre à disposition u
ne équipe capable d’accompagner chacun des
annonceurs à tous les niveaux.
III. 3.1.2. Pilotage administratif et financier
Chaque annonceur est ici un donneur d’ordre unique, c’est-à-dire responsable de son budget et
du processus complet de la dépense, de son engagement jusqu’au paiement. Le titulaire doit
s’assurer durant tout le marché de
garantir une même qualité de service pour chacun des
annonceurs, quels que soient le profil et la taille de l’annonceur – étant entendu que la diversité
des profils est un élément intangible.
L’ensemble de la prestation pour un annonceur est couvert globalement par un modèle à la
commission : un pourcentage de rémunération qui se calcule sur le niveau d’investissement
média, avec un taux variant selon les leviers média utilisés pour permettre de mieux intégrer
certaines complexités (par exemple le digital).
Les pourcentages sont les mêmes quels que soient le niveau d’investissement de l’annonceur.
S’il n’investit finalement pas de budget, l’annonceur n’a pas de rémunération spécifique à payer,
celle-ci est couverte intégralement par la rémunération forfaitaire « SIG – coordinateur »
BPU/EREG/UO 02 – prestation annonceurs conseil et achat d’espace média
UO 02 - 01 : % commission sur net média offline
UO 02 - 02 : % commission sur net média online avec détail par levier
UO 02 - 03 : % commission sur net média locaux
Lorsqu’une opération de partenariat ou opération dite « spéciale », est organisée, le modèle de
rémunération est identique mais se calcule sur le montant total de l’opération (frais techniques
et média) et selon 2 niveaux de prestations possibles.
UO 02 - 04 : % commission sur investissement total de l’opération de partenariat
Niveau 1 : opération coconstruite avec l’annonceur, régularisation
Niveau 2 : opération en gestion totale par le titulaire du marché avec
plusieurs options de recommandation.
25
Un certain nombre d’outils techniques sont nécessaires pour permettre de réaliser les
prestations demandées lesquelles devront faire l’objet d’un achat (Adserving, etc.)
BPU/CTECH/UO 02 – 05 voir grille détaillée
Une rémunération variable est mise en place selon des modalités détaillées à l’annexe 7 du
CCAP (Pénalités / Bonus)
BPU/EREG/UO 03 – rémunération variable
La rémunération décrite ci-dessus doit suffire à couvrir l’ensemble des besoins. Néanmoins,
compte tenu de l’évolution rapide du contexte marché, une UO complémentaire, peut être
commandée, à la demande de l’annonceur pour des besoins spécifiques et sur justifications.
Elle correspond à un modèle forfaitaire basé sur un temps passé de 2 jours pour des profils
experts, expérimentés.
BPU/EREG/UO 04 – prestation complémentaire base 2 jours temps homme
III. 3.1.3. Collaboration avec l’agence de communication
Le titulaire doit
collaborer avec la ou les agences de communication (Création, digital, …) des
différents annonceurs afin d’optimiser les dispositifs de communication. Il est important que le
titulaire soit
proactif dans cette collaboration.
Les différents annonceurs peuvent être amenés à lancer des procédures de marchés publics
pour recourir à des agences de communication pour la mise en œuvre de leurs campagnes. Il
peut être demandé aux agences de communication consultées de fournir une stratégie de
communication et un plan d’action correspondant, dans l’enveloppe budgétaire globale fixée
pour cette opération (incluant le budget qui pourrait être affecté à l’achat d’espace). Elles sont
donc amenées à faire une stratégie de moyens, incluant les médias,
a minima dans les grandes
lignes. Dans ce cadre, il peut être demandé au titulaire du présent marché
d’expertiser les
stratégies médias faites par les agences de communication, sur le plan stratégique, opérationnel
et financier.
Que le titulaire ait été sollicité ou non pour une expertise pendant la procédure d’appel d’offres,
il est attendu de lui
un travail d’analyse sur la recommandation média, en collaboration avec
l’agence de communication retenue. Il s’agira pour le titulaire d’échanger sur les principes de la
recommandation média proposée par l’agence de communication, et si nécessaire de les
modifier ou compléter, de faire des propositions alternatives de recommandation et de plan
médias, toujours dans un objectif d’optimisation par rapport à la demande de l’annonceur.
III. 3.2. Annonceurs : détail des prestations attendues
La prestation de conseil et achat média couvre l’ensemble des services ci-dessous et se trouve
détaillée dans les paragraphes qui suivent.
Stratégie des moyens : conseil stratégique, analyses des cibles, benchmark marché
etc. ;
Média planning : plans média, emplacements, supports, formats, périodes etc. ;
Fixation des objectifs de performance média opérationnels et au regard du contrat ;
26
Achat média : gestion de l’achat, négociation ;
Mise en place, suivi, optimisation des campagnes, bilan et contrôle de la qualité ;
Gestion et achat des partenariats média, opérations spéciales et stratégies d’influence ;
Collaboration avec les agences de communication.
III. 3.2.1. Stratégie des moyens
A partir des objectifs, de la stratégie de communication, des cibles et des budgets communiqués
par l’annonceur pour chacune des campagnes, le titulaire réalise les prestations de stratégie
suivantes :
Réflexion stratégique fondée sur du planning stratégique, des études et des benchmarks
liés à l’écosystème médias ;
Définition des objectifs médias prioritaires et rôle de chaque média ;
Définition et justification de la stratégie des moyens : mix-média avec allocation
budgétaire ;
Identification des nouvelles opportunités média (nouveaux médias, nouveaux usages
etc.) ;
Définition des KPIs de pilotage des campagnes ;
Traduction des cibles de l’annonceur en cibles médias ;
Définition et justification du phasage.
Le titulaire doit
répondre de façon précise et justifiée aux briefs de l’annonceur. Cependant, le
titulaire
doit également être proactif et force de proposition afin de faire jouer pleinement le rôle
de conseil stratégique attendu.
Le titulaire s’engage à fournir à l’annonceur
des éléments d’analyse étayés avec des partis-pris
argumentés. Il s’engage à
faire profiter l’annonceur de son expertise, sa connaissance du marché
et des innovations pour lui permettre de
challenger, repenser les stratégies afin de les enrichir
dans le temps. Il doit également se baser sur les outils de suivi, sur l’analyse des précédentes
actions et de leurs résultats, s’il s’agit d’un projet récurrent, ou d’éléments pouvant s’appliquer
sous forme de retour d’expérience ou benchmark sur des objectifs similaires. Au besoin, il peut
recommander de conduire des études complémentaires, si d’autres
insights sont nécessaires
pour appuyer la proposition. Le titulaire doit veiller dans ses recommandations à garantir l’équité
de traitement entre tous les membres du GAE, sans privilégier un acteur plutôt qu’un autre.
Les livrables attendus :
Le titulaire partage sa recommandation avec les éléments cités ci-dessus sous forme d’une
présentation dont le format est décidé d’un commun accord avec l’annonceur.
Plus particulièrement sur le
digital, le titulaire propose sa recommandation média
incluant la réflexion d’une stratégie de ciblage et la data activée pour y parvenir :
activation de
personae pour affiner le
targeting des campagnes, utilisation de data régie,
activation de data annonceurs dans le respect des règles RGPD et de la brand safety.
Pour les annonceurs dotés d’outils tiers permettant de centraliser et d’activer les
données des utilisateurs (notamment pour l’Armée de Terre, actuellement équipée
d’une Customer Data Platform), le titulaire propose une stratégie adaptée. Il doit
collaborer, d’une part avec l’annonceur pour travailler les audiences et pour assurer la
bonne remontée des informations (plans de taggage par exemple). Et d’autre part avec
le prestataire de la plateforme pour l’activation et l’interopérabilité des données sur les
différents canaux.
27
Process de sollicitation de recommandations stratégiques
Les annonceurs peuvent solliciter très en amont une recommandation média avec une
estimation budgétaire (notamment pour ceux qui demandent une recommandation annuelle). Ils
peuvent demander une préconisation média en fonction d'une thématique, de cibles ou de
moyens. Si cette recommandation est exploratoire et ne se traduit pas par de l’achat d'espaces
média, cette intervention est considérée comme couverte par le conseil transversal en stratégies
média, coordonnée par le SIG.
D’une manière générale, les annonceurs peuvent solliciter le titulaire selon trois niveaux de
process d’activation :
Process normal : 6 semaines ou plus entre le brief et l’activation média
Il est entendu par fonctionnement « normal » le cas des campagnes bénéficiant d’une
bonne anticipation avec des délais correspondants à un minimum de 6 semaines entre le
brief émis par l’annonceur et le démarrage de la campagne. Pour ce processus, le délai
de réalisation entre la demande et la date attendue de mise en œuvre prendra en
compte l’ensemble des services attendus avec plusieurs recommandations média et
calendriers médias
Process urgent : +/- 4 semaines entre le brief et l’activation média
Ce processus doit être établi pour les campagnes qui n’ont pas été anticipées et devant
être planifiées et exécutées dans des délais plus courts que ceux fixés dans le processus
de fonctionnement normal ou pour les campagnes nécessitant une
réactivité/adaptation nécessaire par rapport au brief initial. Les allers-retours entre le
titulaire et l’annonceur seront plus limités. Le titulaire valide en amont avec l’annonceur
au moment du brief le format du ou des livrables.
Process très urgent :
moins d’1 semaine entre le brief et l’activation média
Ce processus doit être considéré comme exceptionnel et nécessite une forte réactivité
de la part du titulaire. Contrairement aux processus de fonctionnement dits « normal »
et « urgent », pour ce processus, il n’est demandé au titulaire qu’une seule
recommandation média sous forme d’un plan média justifié et les délais de validation
côté annonceur seront réduits.
En anticipation de situations potentielles de crise, le titulaire doit identifier les processus, les
contacts et les délais minimums de mise en œuvre d'actions de communication dans les
différents médias. Il doit être en mesure de mobiliser et de mettre à disposition une équipe en
cas de situation de communication de crise qui nécessiterait l’identification des médias les plus
opportuns pour diffuser une information et/ou la réalisation rapide d’achat d’espace. Il doit
également prévoir un processus spécifique en cas d’annulation de dernière minute.
III. 3.2.2. Médiaplanning
Les prestations de médiaplanning concernent aussi bien
l’achat d’espace classique (offline et
online) que
les partenariats médias et ce, pour
les médias nationaux comme pour les médias
locaux et internationaux.
Sur la base de la stratégie des moyens validée, le titulaire élabore et justifie ensuite
les plans
28
médias détaillés avec :
une définition des budgets précis par média et supports ;
le choix des emplacements, des formats et les conditions précises de sa mise en œuvre ;
une recommandation de la période la plus favorable.
Dans ce cadre, le prestataire doit
expertiser les possibilités offertes par les régies dans leurs
offres cross-médias, les possibilités d’actions innovantes (formats, usage de data, ciblages,
supports etc.) en ayant recours aux nouvelles pratiques des médias et leur impact sur les
performances des campagnes.
Le titulaire établit un ou plusieurs plans média faisant apparaître
:
le calendrier détaillé des insertions ;
les emplacements préférentiels ;
les performances prévisionnelles ;
les différents postes de coûts : espaces média, honoraires, frais de production, frais
techniques (dont frais techniques liés aux activations digitales : data, adserving, tracking,
adverification, frais de licence programmatique selon la grille de coûts contractuels
CTECH renseignée par le titulaire).
III. 3.2.3. Fixation des objectifs de performances média opérationnels et au regard
du contrat
La performance média des campagnes est un enjeu majeur de ce marché.
La fixation des objectifs de performance va s’opérer à deux niveaux :
‐
Un niveau d’engagement de performance média (EPM) dans un cadre contractuel général qui
fixe un seuil minimum d’engagements
‐
Un niveau opérationnel pour chacune des campagnes avec des KPIs de pilotage plus
spécifiques allant au-delà des EPM
Le plan média doit faire apparaitre ces deux niveaux de performances.
III. 3.2.3.1. Les engagements de performance média : coût et qualité d’achat
Les Engagements de Performance Média (EPM) sont définis contractuellement et s’entendent
hors campagnes de réquisition et hors grandes causes nationales.
Les EPM couvrent les médias et leviers connus à ce jour et pour lesquels un engagement précis est
possible.
Il est attendu que le titulaire puisse proposer de nouveaux critères de performance durant le
marché afin d’intégrer de nouvelles possibilités et faire progresser la mesure et le pilotage de la
performance, par exemple pour le DOOH ou le cinéma.
EPM Offline :
Télévision
Le titulaire s’engage à atteindre un CGRP net 30s sur une cible unique, Ensemble 25-49 ans,
représentative des investissements du GAE (+90% des investissements en 2021).
Les achats réalisés sur d’autres cibles seront traduits sur cette cible référente.
29
Sont
exclues de ce suivi les cibles « moins de 25 ans », compte tenu de la variabilité de leurs
audiences et de la spécificité de leur consommation média.
L’objectif annuel total TV est construit sur la base :
D’une
saisonnalité moyenne (8% / Mois) ;
De
structures fixes par tranche horaire et par plateforme (chaines historiques, TNT, Cabsat)
reflétant l’historique moyen des investissements 2020/2021 ;
D’un objectif à respecter à l’année
en emplacements préférentiels et hors écrans par régie
L’objectif annuel est ajusté en prenant en compte la saisonnalité réelle des achats, la structure
des achats par tranche horaire et la structure par plateforme sur la cible de référence.
Presse
Les engagements s’entendent sur la base d’un
prix moyen de page (PMP) pour 4 familles de
presse
: la Presse Quotidienne Nationale, la Presse Quotidienne Régionale, la Presse
Hebdomadaire Régionale, la Presse Gratuite d’Information, qui représentent près de 90% des
investissements du GAE.
Les achats dans les autres familles/supports (magazines spécialisés, BtoB locaux ou Outre-mer) ne
sont pas intégrés.
Un pourcentage d’emplacements préférentiels doit être respecté par le titulaire à l’année.
Radio
La variété des cibles utilisées rend difficile le pilotage en CGRP net 30s.
Un taux fin ordre (vs brut tarif) par type de stations (généralistes, musicales, Radio France) est la
référence utilisée pour le marché.
Le GAE se laisse la possibilité de faire évoluer le KPI vers un KPI de CGRP net 30s, s’il s’avère
qu’une plus grande homogénéité dans les cibles utilisées est constatée pendant la durée du
marché.
Des pourcentages d’engagements en termes de poids des emplacements préférentiels et de hors
écrans sont prédéterminés
Affichage
Un CNF par régie doit être proposé et respecté, sur les principales régies nationales pour l’achat
classique.
Les achats locaux ne sont pas inclus dans le pilotage global de la performance.
Le CNF est ajusté en bilan pour prendre en compte la saisonnalité des investissements.
Le titulaire conserve le choix du mode d’achat et doit le communiquer lors de la programmation
des campagnes, le cas échéant.
30
EPM Online achat et qualité :
Les engagements pour les médias digitaux sont construits par levier et par typologie d’objectif
de campagne.
Le titulaire s’engage sur des niveaux de performance par levier et par typologie de format, sur les
inventaires en permettant la mesure.
Adverification :
L’ensemble des achats display statique, vidéo, social média, en direct et en programmatique
ainsi que le média activé lors d’opérations spéciales sont concernés par les indicateurs suivant:
Un engagement de visibilité minimum sur la norme internationale standard définie par le
MRC (Média Rate Council) par levier: pour le display (formats statiques), pour la vidéo (toutes
durées de formats) et pour le social média (par typologie de formats), et par typologie de
campagnes (visibilité/notoriété d’une part et trafic d’autre part).
Un engagement de visibilité minimum sur une norme propre au GAE que propose le titulaire.
Cette norme propre au GAE se doit d’être plus exigeante que la norme standard, et
appliquée par levier : pour le Display (formats statiques), d’autre part pour la vidéo (toutes
durées de formats). Seules les campagnes à objectif de visibilité/notoriété sont soumises à
cet engagement.
Un engagement de taux minimum de brand safety pour l’ensemble des inventaires display et
vidéo ;
Un engagement de contrôle de la fraude avec un taux minimum d’impressions non
frauduleuses, d’une part pour les inventaires display et vidéo, et d’autre part pour les
inventaires « social média » ;
Coûts à la vidéo vue à 100% :
L’ensemble des achats directs et programmatiques ainsi que les médias activés lors d’opérations
spéciales sont concernés par
un engagement de coût à la vue 100% maximum pour les
inventaires vidéo, y compris le social média vidéo (par typologie de formats et par durées de
vidéo), afin de garantir l’optimisation des budgets alloués.
Niveaux de Qualité et Taux d’Impression :
Enfin,
pour chaque campagne de référencement payant Google Ads (paid search) :
Un engagement de Niveau de qualité (Quality Score) minimum des mots-clés, selon la
classification des comptes en 3 catégories de grands objectifs distincts : Informer, Changer
et Recruter. L’engagement de Niveau de qualité s’applique uniquement sur les comptes ayant
un budget dépensé annuel de plus de 10 000€ et sur les mots-clés dont le coût annuel est >1€.
Cette variable est mesurée sur une échelle de 1 à 10. Plus le niveau de qualité est élevé, plus
l’annonce et la page de destination sont pertinentes et utiles, par rapport à d'autres
annonceurs, pour un internaute qui recherche le mot clé ;
Un engagement de taux d'impressions perdues maximum sur le réseau de recherche, à deux
niveaux, permettant de comparer les performances des annonces à celles d'autres
annonceurs. L’engagement de Taux d’impressions s’applique uniquement sur les campagnes
des comptes ayant un budget dépensé annuel de plus de 1€. Cette statistique est calculée en
31
divisant le nombre d'impressions générées par une annonce par le nombre total d'impressions
que l’annonce était susceptible d'enregistrer :
d’une part,
un taux maximum d'impressions perdues (budget) sur le Réseau de
Recherche par catégorie de compte (Informer, Changer, Recruter) : temps (en %)
pendant lequel une annonce n'est pas diffusée sur le Réseau de Recherche en raison
d'un budget insuffisant.
d’autre part,
un taux maximum d'impressions perdues (classement) sur le Réseau de
Recherche par catégorie de compte (Informer, Changer, Recruter) : temps (en %)
pendant lequel une annonce n'est pas diffusée sur le Réseau de Recherche en raison
d'un classement insuffisant dans le système d'attribution des emplacements.
EPM Online – Transparence des achats programmatiques
Pour les achats programmatiques (méthode d’achats automatisés d’espaces média en ligne), le
titulaire s’engage à
veiller à la transparence stratégique, opérationnelle et financière tout au long
du cycle de vie des campagnes.
Transparence stratégique : elle s’exprime dans la recommandation média du titulaire à travers
la justification des choix en matière d’inventaires média, data et de partenaires
technologiques, la prise en compte d’enseignements liés aux campagnes antérieures, le détail
des ciblages activés, la clarté des indicateurs de performance suivis.
Le titulaire détaille systématiquement la nature (ou modèle transactionnel) de la
programmation : open auction (enchères en temps réel), deal direct, ou deal garanti et les
bénéfices attendus.
Transparence opérationnelle : le titulaire veille à maximiser la qualité et l’efficacité des achats.
Il communique pour cela l'univers de diffusion publicitaire dans le plan média, entendu
comme les sites ou l'ensemble de sites internet qui peuvent être regroupés en fonction de leur
nature, de leurs contenus éditoriaux ou de leur capacité de ciblage. Il veille à la gestion
continue des listes d’inclusion et d’exclusion et à la curation des inventaires pour améliorer
l’efficacité des campagnes. Le titulaire veille à la mise en place des bonnes pratiques d’achat
et à la gestion de la fréquence. Le titulaire veille également à la lisibilité des performances de
campagne, tant au niveau des indicateurs de performance, qu’au niveau de la stratégie
d’audience activée. Il s’assure d’une lecture optimale des résultats, des actions correctives à
mener en cours de campagne et des enseignements clés en les présentant avec la granularité
nécessaire (par typologie d’inventaire, par acteur, par format, par device, par audience…) au
regard des objectifs de campagne et des engagements de performance média.
Transparence financière : le titulaire s’engage à assurer la traçabilité de la chaine de valeur
média. Il communique systématiquement le détail des postes de coûts (média, data,
rémunération de l’entité d’achat, frais de licence Demand Side Platform (DSP), frais
techniques outils (adserving, adverification)) dans les documents opérationnels (plan média,
bilan) et jusqu’à la facturation. Il s’attache à maximiser la part de média dans la chaîne de
valeur à hauteur de 80% minimum de média net, et à en assurer la lisibilité dans le plan média
et dans les bilans. Enfin, il veille à la connaissance de l’ensemble des intermédiaires de la
chaine de valeur et à l’efficacité de leur contribution.
32
III. 3.2.3.2. Les KPIs de performance opérationnels pour chacune des campagnes
Les KPIs de performance opérationnels seront déterminés en fonction de l’objectif de la
campagne par le titulaire, et validés par l’annonceur avant le démarrage de chaque campagne et
seront indiqués tant dans la recommandation média que dans le plan média.
Ces KPIs concernent notamment :
‐
Les objectifs stratégiques de campagne telle que les campagnes ayant un objectif de
conversion (recrutement, génération de leads etc.), la couverture sur cible en presse etc. ;
‐
Les nouveaux modes d’achats ;
‐
Les cibles particulières ;
‐
Les médias non inclus à date (TV segmentée, VOD, nouvelles plateformes sociales etc.).
Il est attendu de la part du titulaire au cours du marché la mise en place
d’une approche de
mesure de la performance afin de pouvoir construire
une courbe d’expérience pouvant être
partagée avec l’ensemble des annonceurs du GAE.
Une courbe d’expérience permet pour la 2ème année d’exécution du marché de faire évoluer
certains indicateurs dans les EPM.
III. 3.2.4. Achat Média
III.3.2.4.1. Gestion de l’achat d’espace média
Une fois le plan média prévisionnel validé par l'annonceur par la transmission d’un bon de
commande,
le titulaire procède à la réservation des espaces et au passage des ordres d'achat. Le titulaire gère les relations avec les supports et les régies publicitaires pour la négociation des
conditions d’achat et de diffusion, d’opportunités, d’éventuelles compensations et si nécessaire
d’annulation.
Le titulaire procède à la saisie informatique des plans, à la prise des options, aux réservations, à
l’envoi des ordres d’insertion / ordres d’achat et assure le suivi, le contrôle et le règlement des
supports et gère les éventuels litiges, selon
l’annexe du CCAP relative au processus administratif et
comptable. Le titulaire met en place une stratégie d’achat par régie / support, avec pour objectif
l’optimisation de la performance sur des items définis de coût et de qualité par média, dans le
cadre des engagements de performances média tels que définis dans l’annexe EPM digital.
Cette stratégie d’achat doit intégrer tous les nouveaux moyens en cours de mise en place ou à
venir, les nouvelles pratiques des médias, ainsi que les nouveaux supports médias, les innovations
et les nouvelles méthodes d’achat d’espace média si besoin.
Le titulaire garantit une neutralité et une transparence totale dans l’exécution des opérations
d’achat mentionnées pour l’ensemble des médias y compris pour le digital programmatique ainsi
que pour les frais techniques associés.
33
Les livrables attendus :
Le titulaire transmet un document récapitulatif à l’annonceur et au SIG et rend compte
des opérations d’achats effectuées.
III. 3.2.4.2. Gestion espace médias gracieux
Le titulaire peut être amené à
négocier auprès des régies de l’espace média gracieux pour
soutenir des messages d’information du Gouvernement en lien avec des sujets de crise
(exemple : crise du COVID-19 en 2019 et 2020).
A ce titre, la rémunération de l’agence est telle que décrite dans le BPU, EREG UO 02-01, UO 02-
02, UO 02-03, UO 02-04 en se basant sur le montant net HT de valorisation du gracieux négocié
pour chacun des médias concernés.
III. 3.2.5. Mise en place, suivi, optimisation des campagnes, bilan et contrôle
III. 3.2.5.1. Mise en place des campagnes
Après avoir validé auprès des régies et support la campagne, le titulaire gère la transmission aux
annonceurs et à leurs agences de communication des informations relatives aux éléments
techniques telles que les spécificités techniques (formats et fichiers), les contacts techniques, les
dates de bouclage commercial et les dates de bouclage technique (dates de remise).
Dans ce cadre, le titulaire est garant de la fiabilité des informations transmises.
La collaboration avec les agences de communication porte notamment sur la fourniture par le
titulaire de l’ensemble de ces éléments, ou seulement de la date de remise des éléments
techniques et de la liste des personnes à contacter dans les régies afin de permettre à l'agence
de communication d'obtenir les détails techniques inhérents à la création publicitaire et de lui
permettre de remettre les éléments techniques selon les modalités et contraintes fixées par les
supports.
Il peut être demandé au titulaire de venir en soutien de l’agence de communication ou
d’intervenir à sa place pour négocier les contraintes techniques ou les délais de remise aux
supports, ou même pour assurer le plan de roulement défini par l’agence de communication si
celui-ci doit se baser sur les performances médias.
Dans le cas où le titulaire réalise lui-même les éléments techniques (dans le cadre des
partenariats médias par exemple), il est directement chargé de leur transmission aux supports,
selon les délais, contraintes et modalités qu’il aura lui-même négociés avec les supports. De
même, si l’annonceur n’a pas d’agence de communication et réalise les éléments techniques en
interne, il peut demander au titulaire d’en assurer la remise aux supports (en incluant la
négociation des délais, des contraintes et des modalités).
Plus spécifiquement sur le digital, le titulaire est en charge de la mise en place technique des
campagnes sur l’ensemble des leviers activés par les annonceurs :
Programmation dans les plateformes d’achat (plateforme Google Ads pour le search,
Facebook Business Manager, Snapchat Ads Manager etc.) ;
Programmation dans les serveurs publicitaires (
adserver) ;
34
Paramétrage des outils
d’AdVerification
;
Paramétrage des URL de destination ;
Gestion des éléments techniques ;
Gestion des tags, plans de taggage ;
Activation de segments de data issues de la CDP (Customer Data Platform) des annonceurs
qui en sont équipés ;
Interopérabilité avec les outils d’analyse d’audience des sites internet (Web Analytics) ;
Reporting de mise en ligne le Jour J et à J+3 ;
Support et résolution de problèmes techniques.
Le titulaire assure la diffusion et l’évaluation des activations digitales, autrement appelé
« trafficking » des campagnes, via l’implémentation de solutions technologiques tierces et la
centralisation de l’ensemble des données de campagnes (
adserving, tracking), ainsi que la mise en
place des outils (outils
adverification) garantissant aux annonceurs une diffusion dans un
environnement de qualité et ne présentant aucun risque en termes de contenu et d’image («
brand safety ») et de surveillance de la fraude, la diffusion dans le bon territoire, ainsi qu’une
gestion optimale de la fréquence d’exposition.
Le SIG et les annonceurs confient au titulaire la sélection de ces outils ad-technologiques. Ainsi,
le titulaire fournit les solutions ad-technologiques utiles à la diffusion et au suivi des campagnes
online :
Serveur publicitaire (
adserver) ;
Solution de vérification des annonces (
adverification) ;
Licences technologiques permettant l’achat programmatique (DSP – Demand Side
Platform).
Le titulaire doit ainsi contractualiser avec les fournisseurs de ces solutions technologiques pour le
compte de l’annonceur.
Voir Annexe 1 à l’AE (CTECH) pour coût outils.
III. 3.2.5.2. Suivi des performances, optimisation des campagnes
Le titulaire doit assurer
un suivi continu de l’ensemble des actions dont il a la charge, tant pour la
recommandation que la mise en œuvre opérationnelle. Ce suivi doit permettre de
s’assurer
de la bonne réalisation des opérations, mais également
d’optimiser le dispositif dans le temps,
voire en temps réel quand le média activé le permet (Leviers Digitaux & TV notamment)
afin
d’atteindre ou d’améliorer les objectifs de performances fixés dans le cadre des EPM et/ou fixés
entre le titulaire et l’annonceur.
En cours de campagne
Le titulaire transmet à l’annonceur un état hebdomadaire des performances et des
optimisations réalisées (bilan intermédiaire). Premier rapport fourni à J+7.
Pour des campagnes longues et complexes, en accord avec l’annonceur, la fréquence de suivi
peut être ajustée.
Par exemple :
Pour les campagnes dont la durée est comprise entre deux mois et 6 mois : suivi bi-mensuel,
1er rapport à J+15
Pour les campagnes supérieures à 6 mois : suivi mensuel, 1er rapport à J+15
Pour les campagnes inférieures à 1 mois : suivi mensuel, bilan à J+15.
35
Pour les campagnes de performance / conversion, le suivi partagé à l’annonceur doit être
hebdomadaire peu importe la durée d’activation.
Ce suivi partagé à l’annonceur comprend pour toutes les campagnes :
Les chiffres clés de la campagne de manière consolidée pluri-médias et par média ;
Une vision détaillée des performances générées par média et par support ;
Une vision détaillée des performances générées par typologie de ciblage : audience
sociodémographique, segments data activés (notamment issus de la CDP des annonceurs qui
en sont équipés), contextuel, retargeting, prospection, comportemental etc. ;
Une proposition d’optimisation à mettre en place en cours de campagne à valider par
l’annonceur ;
Le point du budget dépensé à date vs budget engagé.
En fin de campagne
Le titulaire établit
un bilan consolidé après chaque campagne, ou chaque vague de campagne si
celle-ci se fait en plusieurs vagues, faisant apparaître le détail du dispositif diffusé avec les
performances obtenues au regard des objectifs fixés sur la campagne et des Engagements de
Performances Média (EPM).
Ce bilan est partagé maximum à J+20 fin de campagne et doit permettre de
mettre en avant des
enseignements clairs à prendre en compte pour les prochaines activations.
Les livrables attendus :
Le titulaire doit livrer un bilan sous format power point
a minima avec les informations suivantes :
Rappel du brief, de la stratégie des moyens, du calendrier média ;
Présentation des chiffres clés (résultats) de la campagne et des grands enseignements de
manière consolidée avec vision pluri-média au regard des objectifs fixés sur la campagne ;
Présentation des chiffres clés (résultats) et grands enseignements par média mis au regard
des EPM ;
Présentation des chiffres clés et grands enseignements par typologie de ciblage et
d’audience ;
Présentation des optimisations mises en place et compensations potentielles obtenues
pendant la campagne ;
Récapitulatif des enseignements à prendre en compte pour les prochaines activations.
En complément, le titulaire partage une « Synthèse Campagne », (bilan sur une page), sous
format Word afin de le partager plus largement notamment auprès de l’ensemble des parties
prenantes d’une campagne. Ce document peut s’adresser à des non-communicants, aussi les
éléments qui sont mentionnés doivent être vulgarisés pour assurer la bonne compréhension de
tous.
Le titulaire propose dans le cadre de son offre le process lié à ce suivi tant sur le fond que sur la
forme et doit faire le lien avec l’outil de suivi proposé pour le SIG en tant que coordinateur. Le
format du suivi doit être
homogène, synthétique et activable pour tous les annonceurs.
36
III.3.2.5.3. Suivi et contrôle de la qualité de la diffusion
Le titulaire assure le suivi et le contrôle de la diffusion.
Il veille à cet effet à
transmettre à l’annonceur tous les justificatifs de réalisation, diffusion et/ ou
de pose à J+15 au maximum :
pige numérique pour la presse y compris pour les opérations spéciales ;
revue de la diffusion TV, cinéma et radio y compris pour le hors-écran et les opérations
spéciales ;
reportage photo pour les campagnes d’affichage y compris pour les opérations spéciales ;
rapport de diffusion pour les campagnes digitales (export adserver, plateformes) y compris
pour les opérations spéciales.
En cas de problème de diffusion (diffusion non conforme au bon de commande, erreur de
diffusion, non diffusion), le titulaire s’engage à alerter l’annonceur émetteur de la campagne
concernée dans les 24 heures maximum. Dans ces cas de figure, le titulaire doit trouver la
solution la plus adéquate en veillant à ne pas affecter la performance de la campagne. S’il ne
peut apporter de solution adéquate pour la campagne en cours, le titulaire doit s’assurer de
l’obtention d’une compensation et veiller à son suivi. Aussi il est demandé au titulaire de
définir
un dispositif clair de suivi et d’alerte quant au contrôle de diffusion des campagnes. Le titulaire peut également être amené à collaborer (notamment en transmettant des données
disponibles) avec les instituts en charge de l’évaluation des campagnes.
III. 3.2.6. Gestion et achat de partenariats médias (UO 02-04-01)
Le titulaire intervient, au même titre que pour l’achat d’espace média classique auprès du GAE
pour la
mise en place et le suivi de partenariats médias.
Toutes les formes de partenariat sont envisageables avec tout type de médias (opérations
spéciales, intégration éditoriale, conditions particulières de diffusion, supplément dans la presse,
activation d’influenceurs etc.) et peut intégrer la notion de prestations spécifiques de placement
de produits et/ou de production de contenus, en accompagnement d’actions médias, dans la
mesure où elle permet une visibilité et une perception différentes du message par le public, qui
ne le considère alors pas comme de la publicité. Cela peut notamment être pertinent sur les
problématiques de changement de comportement.
Le titulaire doit en assurer la mise en œuvre et le suivi avec les différents interlocuteurs concernés
à toutes les étapes (scénaristes, producteurs, régies publicitaires, chaînes, agences de
communication, influenceurs, etc.).
Dans ce cas, le titulaire est directement chargé de la transmission des éléments techniques aux
supports, selon les délais, contraintes et modalités qu’il a lui-même négociés avec les supports.
Il suit dans ce cadre la gestion des droits relatifs aux supports créés, pour l’opération en question,
et pour la suite, en présentant une fiche récapitulative avec le périmètre, la période couverte, le
coût, ainsi que les contacts pour éventuelle prolongation.
37
Le titulaire doit définir et valider en amont de l’activation avec l’annonceur les KPIs de pilotage
de l’opération spéciale étant donné leurs natures spécifiques et ad hoc (exemple : nombre de
contenus publiés, nombre de vus sur un contenu relayé par un influenceur, temps passé sur un
contenu…)
Les annonceurs peuvent intervenir en appui pour les négociations avec les rédactions ou les
directions de programme.
Le titulaire peut être amené à intervenir selon deux niveaux :
Niveau 1 : gestion d’une opération co-construite avec le GAE. Le titulaire donne un avis
stratégique sur l’opération spéciale, gère l’achat auprès du partenaire média, pilote et optimise
le dispositif, établit le bilan selon les process décrits pour les campagnes classiques.
Niveau 2 : l’ensemble de la modalité du niveau 1 complété par le volet recommandation
stratégique avec plusieurs options étayées telle que décrite pour les campagnes classiques.
A noter : le titulaire doit faire explicitement apparaître sur la recommandation, plan média, devis et
facture les frais techniques ou frais de production associés à l’opération spéciale de manière
totalement transparente.
38