Ceci est une version HTML d'une pièce jointe à la demande d'accès à l'information 'Demande d'information sur la maladie des mille chancres du noyer'.


 
 
 
 
COMMUNIQUÉ DE PRESSE 
 
 
 
Lyon, le 13 décembre 2022 
 
 
Santé des végétaux : première détection en France de deux organismes nuisibles sur 
des noyers 
 
Le champignon responsable de la maladie des mille chancres et l’insecte qui le transmet aux 
noyers  ont  été  détectés  pour  la  première  fois  en  France  dans  deux  parcs  de  la  métropole  de 
Lyon. Ces deux organismes peuvent provoquer un dépérissement des noyers et entraîner des 
pertes économiques importantes. 

 
Le réseau de surveillance officielle des organismes nuisibles aux végétaux mis en œuvre par la direction 
régionale  de  l’alimentation,  de  l’agriculture  et  de  la  forêt  (DRAAF)  Auvergne-Rhône-Alpes  a  capturé 
plusieurs spécimens adultes de scolyte des pousses du noyer (Pityophthorus juglandis) en septembre 
2022 dans deux parcs situés à Lyon et sa proche banlieue (Tête d’Or et Parilly). Cet insecte est connu 
pour être un ravageur des noyers et vecteur de Geosmithia morbida, champignon causant la maladie 
des mille chancres.  
A la suite des prospections mises en œuvre sur les sites de capture des insectes, la présence de ce 
champignon a été officiellement confirmée en novembre 2022. 
Il s’agit de la première détection en France de ces deux organismes, dont la présence en Europe n’était 
connue jusqu’à présent qu’en Italie depuis 2013. 
Pityophthorus juglandis et Geosmithia morbida provoquent un affaiblissement des noyers, une chute de 
leur production et parfois leur mort. Il n’existe pas de traitement phytosanitaire contre le champignon et 
l’insecte. 
 Ces  deux  organismes  nuisibles  sont  considérés  depuis  2019  comme  des  « organismes  de 
quarantaine » au titre de la réglementation phytosanitaire de l’Union européenne et à ce titre, font l’objet 
d’une surveillance par les services du ministère chargé de l’agriculture.  
Dans la zone de la découverte de l’insecte et du champignon, les mesures de gestion suivantes sont 
mises en place par ou sous le contrôle des services de l’Etat (service régional de l’alimentation de la 
DRAAF) : 

Mise en place de mesures d’éradication et notamment d’abattage des arbres identifiés comme 
contaminés ; 

Enquête afin de déterminer l’origine de cette introduction ; 

Mise en place de prospections pour connaitre l’étendue de la dissémination de l’insecte et du 
champignon (réseau de piégeage et réalisation d’examens visuels et de prélèvements). 
A ce jour, ni Pityophthorus juglandis ni Geosmithia morbida n’ont été détectés en zones de production 
nucicole.  Compte  tenu  de  l’enjeu  pour  la  filière,  la  surveillance  dans  et  autour  de  ces  zones  sera 
renforcée. 




Professionnels  et  particuliers  du  territoire  national  sont  appelés  à  être  vigilants  et  à  alerter 
rapidement la DRAAF en cas de suspicion.  

Contact : xxxx.xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx@xxxxxxxxxxx.xxxx.xx 
Pour en savoir plus sur la protection de la santé des végétaux :  
https://agriculture.gouv.fr/plantes-en-danger-tous-concernes 
https://plateforme-esv.fr/ 
 
 
Trous d’entrée ou d’émergence sur une branche laissant suspecter la présence de Pityophthorus juglandis 
 
 
 

 
 
 
 
 
Symptômes de la présence de Geosmithia morbida 
 
 
Contact Presse : Laurence RICHY-MOURRE – DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes – 04 73 42 15 90 
xxxx.xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx@xxxxxxxxxxx.xxxx.xx