Madame, Monsieur,

Au titre du droit d’accès aux documents administratifs, tel que prévu notamment par le Livre III du Code des relations entre le public et l’administration, je sollicite auprès de vous la communication des documents suivants :
- Le code source du portail d'authentification "Cerbère" (https://authentification.din.developpeme...)

Je souhaite recevoir ces documents sous forme électronique, dans un standard ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé, comme le prévoit l’article L300-4 du Code des relations entre le public et l’administration.

Comme l’article L311-2 du code précité le prévoit lorsque le demandeur a mal identifié celui qui est susceptible de répondre à sa requête, je vous prie de bien vouloir transmettre ma demande au service qui détient les documents demandés si tel est le cas.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

M. JACK

Bonjour Mme. COCHU-GUILLEMAIN,

Je me permet de vous contacter pour connaître l'état d'avancement du traitement de ma demande concernant la communication du code source du portail d'authentification "Cerbère" datant du 21 mai 2024 au sein de vos services.

Je vous prie de croire, Madame, en l'assurance de mes salutations distinguées.

M. JACK

Commentaire posté le

Avis CADA n°20244746

Extrait:

> En l’espèce, en réponse à la demande qui lui a été adressée, le ministre de la transition écologique et de la
cohésion des territoires a informé la commission que l’application Cerbère permet l’authentification sécurisée
d’utilisateurs en vue d’accéder à des applications métiers en fonction d’habilitations. Il a précisé que le code
source de cette application comprend essentiellement la matérialisation de choix d’organisation en terme de
gestion des droits des utilisateurs et d’implémentation technique des dispositions de sécurité sur les
infrastructures, données critiques pour la sécurité numérique du ministère. Il a enfin indiqué, d’une part, que la
communication du code source de cette application, dans son intégralité, serait dès lors de nature à faciliter
l’exploitation des failles de sécurité du système d’information développé et, par suite, à favoriser des intrusions
informatiques ou des situations dangereuses, d’autre part, que l’ampleur des occultations nécessaires pour
éviter un tel risque priverait d’intérêt la communication.

> La communication en prend acte et en déduit que la communication du document sollicité serait de nature à
porter atteinte à la sécurité des systèmes d’information, au sens du d) du 2° de l’article L311-5 du code des
relations entre le public et l'administration.

> En l’état des informations portées à sa connaissance, la commission émet par suite un avis défavorable à la
demande.