Demande envoyée

Message reçu

Monsieur le Premiere ministre,

En application de la loi n° 78-575 du 17 juillet 1978 relative aux documents administratifs, je souhaite recevoir communication des documents administratifs suivants:

- nombre et liste des comptes twitter bloqués et masqués par le compte @bayrou

Cette information est aisément accessible en allant à partir d’un smartphone ayant accès à ce compte au menu “Paramètres et confidentialité, puis Sous Sécurité, sur “Comptes bloqués” et “Comptes masqués”.

Cette demande dont une partie pourrait être refusée en raison des données à caractère personnelle, s’inscrit dans une démarche plus globale visant à limiter la tendance de certains responsables politiques à bloquer des opposants, qu'elles ravalent au rang de trolls, considérant ainsi que leur compte officiel est privé.

Or, à partir du moment où une institution publique (ou un élu) choisit d’utiliser un réseau social, comme un compte Twitter, pour transmettre de l’information d’intérêt général à la population, pourquoi interdire à une personne (ou à un groupe de personnes) d’avoir accès à ces informations pour la simple raison qu’elle a (où qu’ils ont) émis un commentaire critique à son propos ou à celui de ses publications ?

On devrait donc semble-t-il pouvoir considérer que le compte Twitter officiel d'un homme ou femme politique doit être considéré comme un espace de discussion public, à l’image de ce que sont les réunions d’un conseil municipal.

Je souhaite recevoir ces documents dans un format numérique, ouvert et réutilisable. Pour ce faire, veuillez m’indiquer leur adresse de téléchargement ou me les envoyer en pièce jointe.

Comme le livre III du code des relations entre le public et l’administration le prévoit lorsque le demandeur a mal identifié celui qui est susceptible de répondre à sa requête, je vous prie de bien vouloir transmettre ma demande au service qui détient les documents demandés si tel est le cas.

Veuillez agréer, Monsieur le Première ministre, l'expression de mes sentiments distingués.

Katrina Mirzoian